vendredi, octobre 29, 2010

Rassemblement en soutien à la grève sociale en France

Samedi 6 novembre, 14h30
Devant les bureaux de la Chambre de commerce française au Canada
1819 René-Lévesque Ouest / Métro Guy-Concordia
Montreal

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Les gouvernements profitent de la crise économique pour couper dans tous les services publics et abaisser les conditions de travail. « Nous avons dû donner beaucoup d’argent pour sauver l’économie » nous , disent-ils. Cependant, nous ne sommes pas dupes et nous comprenons très bien que ces coupures font partie d’une logique globale des capitalistes pour prendre toujours plus de pouvoirs sur nos vies.

Heureusement, nous, les travailleuses et les travailleurs, mais aussi les étudiants, étudiantes, chômeurs, chômeuses, retraité-e-s, bref le peuple, ne nous laisserons pas attaquer aussi facilement. Partout, en Grèce, en Espagne, en Roumanie, nous nous levons afin de nous opposer aux plans d’austérité que l’État met en place.

Démontrons notre solidarité avec nos camarades Français et Françaises qui osent lutter par la grève générale et la perturbation. Le 6 novembre, journée nationale d’action en France, nous serons dans la rue par solidarité, mais aussi parce qu’il y une lutte à faire, ici, au Québec et que nous sommes prêts et prêtes à la mener contre les politiques asociales du gouvernement Charest.

Grève sociale!
Solidarité avec le mouvement de lutte en France!

- Une invitation de l'Union Communiste Libertaire - Montréal

L'évènement sur Facebook

jeudi, octobre 28, 2010

[Photo-reportage no.5] Manif du 28 octobre à Toulouse! Le mouvement s'essouffle?Vraiment?

Un autre photo-reportage de notre camarade. Décidément, ça brasse à Toulouse! D'autres belles photos de la manif d'aujourd'hui. N'hésitez pas (pour les camarades en France) à nous envoyer vos photos/textes/commentaires/impressions de ce qui se passe chez vous à notre adresse ucl.montreal@causecommune.net.
Nous serons heureux de vous publier afin que l'info circule un peu plus  de ce côté-ci de l'Atlantique.
Et je vous laisse sur le commentaire de notre camarade:
Entre 100 000 et 120 000 personnes à Toulouse (15 000 pour la police...) C'est pas mal pour un mouvement qui s'essouffle!


Afin de lire le compte-rendu un peu plus détaillé du Nouvel Obs...

[Photo-reportage no.4] Mobilisation Toulouse: Blocage du convoi Airbus380

Quatrième photo-reportage de notre camarade-correspondant à Toulouse, pour poursuivre dans cette veine. Cette fois-ci, une tentative de blocage du ravitaillement des Airbus380 et encore une fois, le reportage est commenté par notre camarade. On lâche rien!


Action de blocage du convoi Airbus A380. Action en réponse à l'appel de l'intersyndical d'Ariège. Une petite centaine de personnes étaient sur place. Les bureaucrates syndicaux nous ont annoncé dès le début que c'était une action symbolique et que l'on ne bloquerait pas le convoi, en stipulant que nous devions être parti 30 minutes avant le départ des camions. Les gens présents (que nous appelons habituellement...la base) ont par contre décidé du contraire.
Nous ne bloquerons cependant, les camions que pendant 30 minute avant de se faire dégager par les CRS... Mais au moins, on aura tenté le coup.
Il est à noter que les CRS ne sont pas au point dans les mêlées de type rugby. Mais ils le sont beaucoup plus à la lacrymo...

Aujourd'hui, manif...

Greve, blocage, sabotage. Le patronnat, ne comprend qu'un seul langage...




Si ça vous intéresse voici un texte de la presse "mainstream" sur les mobilisation à Toulouse.

mercredi, octobre 27, 2010

[Photo-reportage no.3] Grève, blocage, sabotage ! La patronat ne comprend qu'un seul langage!

Un autre photo-reportage de notre camarade et correspondant à Toulouse. Une multitude d'actions ont encore eu lieu aujourd'hui. Évidemment, ça les médias ne vous en parlerons pas, puisque semble-t-il le mouvement "s'essouffle". À mon avis c'est plutôt les politiciens et le capital qui perdent leur souffle à chaque nouveau coup en pleine gueule!
Un petit descriptif des photos par notre camarade:

On bloque tout, on ne lâche rien!
Blocage de la zone Euro-Centre à 3h du matin.
-Zone logistique Midi-Pyrénées (Poste, Supermarché....) qui était une action interprofessionnelle. De plus, les camarades d'EDF (Électricité de France) s'étant occupés de couper l'électricité sur tout la zone. Et nous, de notre côté, de couper les routes d'accès et de sortie de la zone.

-Puis, soutient aux éboueurs de la ville de Toulouse, en grève depuis 10 jours. Ambiance tendu, car il y avait présence de non-grévistes (c'est-à-dire des membre de l'UMP, le parti de Sarkozy).

La suite, ce soir. Avec un nouveau blocage...

Grève, blocage, sabotage ! La patronat ne comprend qu'un seul langage !!!



[Réformes des retraites] Réquisition et boules puantes: L'auto-organisation en action!

Ce matin sur la radio de France Inter (chaîne publique) des camarades en lutte ont réquisitionné le micro afin de lire un communiqué, durant l'émission du "Fou du roi". Belle initiative. Malheureusement (fallait s'y attendre), ils furent coupé par la direction...
On continue camarades!!!


Voici quelques textes provenant du Jura Libertaire ainsi que  l'extrait audio:

Aujourd'hui le mercredi 27 octobre à 11h10, sur France Inter, pendant l'émission du «Fou du Roi», une cinquantaine de personnes ont
réquisitionné la parole pour lire un communiqué.
 

Après quelques secondes, les présentateurs, conscients de notre détermination, nous ont cédé un micro.

 
Nous avons pu lire plus de la moitié du texte. France Inter, au bout de 3 minutes, a décidé de couper l'émission.

 
Nous sommes partis en laissant quelques boules puantes et en scandant «Grève, blocage, sabotage».

L'extrait doit sans doute être disponible sur internet.
 



 
Nous n'aurons que ce que nous prendrons !
Des personnes auto-organisées en lutte…

Mercredi 27 octobre 2010.

Quand un patron demande à ses employés d’accepter les licenciements et une baisse des salaires, «pour sauver l’entreprise», c’est toujours qu’il a déjà décidé de la fermer.
Quand la droite, la gauche et les médias nous expliquent qu’il va falloir travailler plus longtemps «pour sauver notre système de retraites»,  ils annoncent que sa fin est programmée.

[Réforme des retraites] CNT-f: S’ils commencent à compter, c’est qu’on commence à gagner !

Pour voir l'état d'esprit du côté de nos camarades de la CNT (syndicat libertaire) ce matin, un petit communiqué fédéral de la CNT à quelques heures du vote de la réforme...


Communiqué de presse confédéral du 27 octobre 2010

Ces derniers jours le Medef et le patronat en général se sont mis à estimer le coût de la grève. On apprend ainsi que chaque journée du mouvement actuel coûterait entre 100 et 200 millions d’euros de manque à gagner. Un communiqué de l’organisation patronale est même sorti. Il fait le décompte des pertes et se termine par un appel aux entreprises à être indulgentes les unes envers les autres. A l’heure du capitalisme triomphant, on croit rêver !


En tous cas ceci nous montre une chose : on tape enfin là où ça leur fait mal : au porte-monnaie!


Tant qu’il n’y avait que des manifestations sporadiques, le patronat ne comptait pas les manifestants. Maintenant que les salariés bloquent les flux économiques, ils commencent à craindre pour leurs finances.

La CNT appelle donc tous les syndicalistes et tous les militants à organiser et à poursuivre et à multiplier les actions de blocages partout où sont produites les richesses. C’est maintenant que nous pouvons gagner : d’une part en faisant de ce jeudi 28 octobre une journée de grève et de manifestation d’ampleur, qui montrera que le mouvement social ne s’essouffle ni dans la rue, ni dans les aspirations du peuple à défendre sa retraite et à se battre pour un véritable partage des richesses. Mais nous gagnerons surtout en prolongeant la marche sociale amorcée : en organisant des assemblées générales pour construire la suite, en décidant de reconduire la grève, en décidant des actions de blocages, en décidant de mettre en place des caisses de grève afin de poursuivre plus longtemps ce mouvement social.

Nous sommes en plein rapport de force entre deux classes. Il est temps de mettre en œuvre tous les outils du syndicalisme : la grève est le plus efficace de tous, continuons à défendre sa nécessité et à la mettre en place partout où c’est possible !

La victoire est à notre portée, une victoire retentissante des oppressés sur les possédants. Une victoire qui en appellera d’autres. Nous ne pouvons plus reculer. Depuis des années nous n’avons pas eu un rapport de forces aussi favorable, il serait irresponsable pour le mouvement social tout entier de faire machine arrière.

C’est maintenant que tout se joue pour :

 -la retraite à taux plein à 60 ans pour tous et à 55 ans pour les salarié.e.s ayant effectué des travaux pénibles
 -le retour aux 37,5 annuités public-privé
 -l’indexation des pensions sur les salaires
 -la garantie d’un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 derniers mois)
 -pas de pensions inférieures au smic (réévalué à la hausse)
 -le refus des retraites par capitalisation
 -la gestion des organismes de solidarité par les salarié.e.s eux-mêmes
 -la hausse des salaires, induisant automatiquement une augmentation des cotisations

De l’argent il y en a dans les poches du patronat, partage des richesses
source

mardi, octobre 26, 2010

[Réforme des retraites] Une solidarité internationale s'amorce...

Selon la presse mainstream,  la lutte qui se déroule contre la réforme des retraites déborderait actuellement des frontières françaises. Alors que certains médias français parlent "d'essoufflement" du mouvement, relayé sans aucunes critiques par certains journalistes de Radio-Can, d'autres médias mainstream rapportent une analyse totalement contradictoire (entre autre ici et ). Pour être clair, on parle tout de même de 9 raffineries sur 12 qui demeurent en grève et les dépôts attachés qui sont bloqués, ce qui à mon avis est loin d'être un retour à la normal ou un essoufflement si terrible. D'ailleurs, la synthèse des mobilisations d'hier, par nos camarades d'Alternative libertaire, démontre tout de même le maintien d'une forte combativité au sein des étudiant-es, précaires et travailleur-euses en lutte.

Fait intéressant, c'est les communiqués dans les médias ce matin annonçant le blocage de dépôt en Belgique par un syndicat socialiste.
Selon le journal le Monde:
Des syndicalistes belges ont commencé, mardi 26 octobre, une action de blocage d'un dépôt de carburant du groupe Total où venaient, depuis plusieurs jours, s'approvisionner des transporteurs français. Des membres de la FGTB, organisation socialiste, ont empêché, depuis 7h30, l'accès aux dépôts de Feluy, dans la région du Centre. Une action est également menée à Tertre, dans le Hainaut.
Selon un autre média:
Il était aux environs de 7h30 quand des syndicalistes belges de la SETCA-FGTB ont bloqué deux dépôts de carburant situés à Feluy (près de La Louvière) et Tertre (près de Mons).
« De 450 camions par jour à Feluy, on était passé à 500 camions », râle Manuel Morais, secrétaire régional de la SETCA, « on est allé voir la direction pour lui demander d'arrêter de casser le mouvement en France. »
Un message resté sans réponse. « On bloque tous les transporteurs, on est une vingtaine en permanence. Il était hors de question de laisser faire une mise en concurrence entre travailleurs français et belges. »
Si le mouvement s'élargit encore, il pourrait avoir des conséquences sur l'approvisionnement de carburant en Belgique.
À l'heure actuelle, il est cependant difficile de trouver un communiqué officiel du syndicat socialiste. Cependant, si les syndicats des pays voisins entament par des grèves, le blocus de l'envoi de pétrole en France, on peut espérer que le conflit prenne de l'ampleur dans ces différents pays par l'ajout de différentes revendications propres à ces même travailleurs-euses. Une vent de luttes sociales au niveau continental pourrait-il s'amorcer par la lutte en France? D'autres syndicats belges ou des syndicats d'autres pays vont-il appeler à la grève et aux blocages? Beaucoup de questions peuvent se poser. Une chose est certaine, la situation des prochains jours pourrait être cruciale pour un mouvement d'ampleur à moyen terme.
La FGTB appelle de plus à une manifestation devant l'ambassade de France.

Outre, les camarades Belges, des actions ont eu lieu ou auront lieu un peu partout en autre à Londres et au Brésil.

Un mouvement qui pourrait peut être inspirer le Québec?

lundi, octobre 25, 2010

[Réforme des retraites] Quelques sites français à suivre...

Pour ceux et celles que ça intéresse, nous avons démarré une petite liste de liens en "blogroll" permettant de suivre la progression des mobilisations françaises.
Vous verrez dans la colonne de droite une petite liste de liens --[Réforme des retraites]-- qui sera mise à jour au fil des heures et des jours. Si vous avez des supers sites sur cette mobilisation, n'hésitez pas à le mentionner en commentaire.
En solidarité libertaire avec la France en lutte...

dimanche, octobre 24, 2010

[France]Alternative Libertaire: La victoire est à portée de main, arrachons-la !

Un tract de nos camarades d'Alternative libertaire. La lutte continue et se radicalise!


Avec 3,5 millions de manifestantes et manifestants lors de la journée interprofessionnelle de manifestations du 19 octobre, la mobilisation, loin de faiblir face à la fermeté et à la répression d’un gouvernement de plus en plus tyrannique, ne fait que s’amplifier et se radicaliser.
Nous devons continuer dans cet voie, pour faire céder et délégitimer ce gouvernement, à la fois raciste et ultralibéral, au service du MEDEF et des actionnaires. C’est possible !
La grève s’installe dans certaines secteurs clés de l’économie, comme dans les raffineries, le rail, l’énergie, mais aussi dans les facs et les lycées. A nous de la généraliser ! C’est en organisant des assemblées générales massives dans nos boîtes que nous nous donnerons confiance avec nos collègues pour nous engager dans la grève. Pour que des départs en grève tiennent sur la durée, il est crucial de rompre l’isolement entre secteurs professionnels, en mettant à profit les débrayages pour faire des tournées de services et d’entreprises, en organisant des coordinations interprofessionnelles de grévistes, en organisant la solidarité entre et avec les grévistes.
En l’absence de grève générale pour le moment, la grève reconductible dans ces secteurs clés est le pilier qui soutient les actions de l’ensemble des salarié-e-s. Il faut donc que ces mouvements durent, et pour cela, la solidarité des travailleurs et travailleuses est indispensable, notamment au niveau financier par la création et l’alimentation de caisses de grèves, comme cela est déjà fait à la raffinerie Total de Frandres ou à celle de Grandpuits.
Au-delà de la grève, on ne compte plus les signes que les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs ont vraiment envie d’en découdre. Le mot d’ordre de blocage de l’économie est sur toutes les bouches et parvient de plus en plus souvent à se traduire dans les faits, des actions les plus symboliques (une société de retraites par capitalisation à Montpellier) aux plus concrètes (routes, ponts, tunnels voire aéroports comme à Bordeaux, et bien sûr les raffineries qui font planer de plus en plus fortement la menace d’une pénurie de carburants). Pour faire plier le gouvernement, nous devons multiplier ce genre d’initiative, faire feu de tout bois pour alimenter un climat de tension sociale permanente, à un rythme quotidien ou en tout cas plus soutenu que ne le propose l’intersyndicale nationale.

Gouvernement aux abois

Déjà, des signes que le gouvernement et le patronat sont aux abois se font sentir. Côté MEDEF, les patrons s’affolent face aux blocages de zones industrielles, comme à Amiens. Côté gouvernement, la mise en place de déblocages et de mesures de réquisition dans les raffineries sont un signe de la pression qui monte.
La répression du mouvement social, et particulièrement au sein de celui-ci, du mouvement lycéen, montre que le gouvernement a peur et qu’il est prêt à tout pour faire peur à celles et ceux qui luttent – jusqu’à crever un oeil à un adolescent à coup de flash-ball comme à Montreuil ou asperger des lycéens bloqueurs de gaz lacrymogène. Contre le gouvernement, qui s’efforce de délégitimer le mouvement lycéen, et sans doute bientôt étudiant, sous le prétexte fallacieux que les jeunes ne toucheront (peut-être…) leur retraite que dans des décennies, nous devons au contraire affirmer que les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s, en tant que travailleurs et travailleuses exploité-e-s en formation, ont leur mot à dire sur cette question comme sur tout autre. Nous devons dénoncer la répression dont sont victimes les lycéens, et qui a pour seul but d’intimider les acteurs et actrices d’un mouvement central dans la lutte actuelle.

Et après?

La possibilité et la solidité d’un mouvement d’ensemble suffisamment fort pour achever le gouvernement dépend des revendications portées par la mobilisation. Nous demandons le retrait du projet, mais au-delà de ça, quoi d’autre ? Le statu quo ? On attend 2012 en espérant qu’un soit-disant gouvernement de gauche revienne sur la réforme ? Non ! Il faut arracher tout ce que nous pouvons dès maintenant et battre le fer tant qu’il est chaud. 60 ans, c’est bien trop tard pour échapper à l’exploitation capitaliste : nous sommes déjà usé-e-s par des décennies de travail aliéné, et ces années où nous pouvons retrouver un peu de liberté et de dignité, qui devraient être les meilleures, nous ne pouvons pas en profiter pleinement.
Il faut donc, au-delà de cette réforme, remettre en cause la manière dont les capitalistes nous font travailler et organisent la société. Leur beurre, ils le font sur notre dos. Et pour eux pas de problème de retraite ! En nous mettant en position de gagner sur les retraites, nous devons pousser notre avantage pour revenir sur les régressions sociales des quinze dernières années.  
Et penser à aller plus loin…


samedi, octobre 23, 2010

[Photo-reportage no.2]: Mobilisation et blocage à Toulouse le 21 octobre.

Un camarade français de passage à Toulouse était présent lors des tentatives blocages des dépôts d'essence et de la gare routière jeudi dernier (21 octobre). Voici donc un autre photo-reportage avec un commentaire qui est repris de ce même camarade. Vous verrez donc, dans l'ordre, dans ce photo-reportage:

1-La tentative de blocage du dépôt d'essence et le refoulement des travailleur-euses en lutte par les flics. Les manifestant-es adoptèrent alors "une stratégie de guérilla", afin d'éviter l'affrontement direct et de couper au maximum les routes.

2-Le blocage de la gare routière, d'où partent les autobus pour toute la région.

3-Une assemblée générale publique des boîtes privées (Freesacal, Thales...) de la zone du Mirail.

4-Tentative et échec du blocage de la gare. Les flics bloquent tous les accès et les cheminots ont décidé de ne pas prendre le risque de la répression. Les cheminots ne sont donc entré que pour expliquer la situation aux usagers.

5-Un moment de détente après la bataille à l'invitation des cheminots de SUD (un syndicat très à gauche et fortement implanté chez les cheminots).

...à suivre...


vendredi, octobre 22, 2010

[France] Synthèse de la mobilisation au 21 octobre.

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit et se radicalise de plus du côté de la France. Nous vous publions donc ici un texte de nos camarades d'Alternative libertaire sur les évènements d'hier, le 21 octobre.

MANIFESTATIONS

Plusieurs dizaines de milliers de lycéen-ne-s et étudiant-e-s en manifestation partout en France.

En région parisienne :

- rassemblement à Jussieu puis départ en manifestation à 14h des lycéens, étudiants et UL CGT du 6-7, convergence avec le cortège des territoriaux de Paris et d’Ile de France à Denfert.

- manifestations interprofessionnelles au départ de plusieurs villes Bobigny, Saint-Denis, Aubervilliers, Montreuil, Noisy, Bondy, Aulnay (PSA)…, convergentes devant la Bourse du travail et la préfecture

- Plus de 25 000 personnes en manifestation à Toulouse à l’appel de l’intersyndicale locale

mercredi, octobre 20, 2010

[France] Synthèse de la mobilisation au 20 octobre

Un "état des lieux" que nos camarades d'Alternative Libertaire ont publié, sur la situation de la mobilisation contre la réforme des retraites...

Ci dessous une synthèse, forcément parcellaire vue ampleur de la mobilisation, mais qui permet de porter un regard rapide sur son état.

MANIFESTATION DU 19 : La mobilisation se maintient à 3,5 millions de manifestant-e-s. Record à Marseille, Bordeaux, Douai… Pas d’effondrement du mouvement, beaucoup de tracts et d’appels misent maintenant sur un élargissement véritable au secteur privé (cf. Tract FNM Energie-CGT, SNUI-SUD Trésor Solidaires). Quelques boîtes privées mentionnées localement (voir ci-dessous).

GREVES :

- Raffineries et dépôts : Arrêts supplémentaires dans les raffineries dans la journée : 11 à midi, et la dernière, celle d’Exxon (Fos-sur-mer), fonctionne partiellement au débit minimum. Dépôt de Sète Frontignan « libéré » ce matin de son occupation de la nuit dernière (syndicats cheminots, enseignants. Mouvement dit illégal. Mardi soir on recense 4000 stations à sec (à midi c’était 1000). Principaux points de difficulté dans les régions de Rennes, Nantes et Toulouse. Plus faible en région parisienne.

- Energie : Près d’un-e salarié-e sur deux en arrêt de travail. Baisse de la production d’électricité liée au mouvement notamment dans le nucléaire. Au soir la centrale de Flamanville dans la Manche (site futur EPR) est en reconductible, ce qui impliquerai une baisse de la production de 50% d’électricité et obligerai EDF à l’importer de l’étranger.

- Transports routiers : Quelques participations à la grève en région mais peu d’infos (Tours, ex. bulletin le Havre : http://www.havredegreve.org/post/havre-de-greve-mercredi-20-octobre-2010 )

- Aéroports : La DGAC a demandé la réduction de 50 % du programme de vols à Orly et 30 % dans les autres aéroports métropolitains. À Lyon, 31 % du trafic total annulé. À Bordeaux, accès à l’aéroport coupé durant plus de deux heures dans la matinée par des manifestants de la CGT, FO, Sud, FSU et de la CNT.

- SNCF : la journée de mardi a marquée un net rebond du nombre de gréviste. On voit qu’il existe un noyau dur de grévistes qui fluctue avec la pratique d’une grève perlée s’appuyant sur les journées de mobilisation nationale. De nombreuses actions de blocages prennent les rails ou gares comme cibles.

- Les transports urbains sont sur un bas niveau de mobilisation (9% de grève annoncée à la Ratp, avec à côté un discours défaitiste de l’Unsa). Les transports urbains fonctionnent à plus de 50 % pour 93 % d’entre eux, une proportion supérieure aux dernières journées de grève selon l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP). Cela est en parti lié à des manques de préavis pour la journée 19 ( aucun appel en reconductible n’ayant été déposé en amont). Villes les plus touchées : Marseille, La Rochelle, Clermont-Ferrand, Nice, Pau.

[Photo-reportage no.1]: Mobilisation de la CNT à Toulouse.

Un camarade et "correspondant" de passage à Toulouse cette semaine nous a fait parvenir des photos de la mobilisation là bas pour contrer la réforme des retraites. Ces photos sont un compte rendu de la mobilisation de la CNT-f de Toulouse (un syndicat anarchiste).
En espérant qu'un mouvement de cet ampleur éclate ici aussi!

mardi, octobre 19, 2010

Lettre d'un camarade en prison

Voici le message d'un de nos camarades emprisonné à Toronto (eh oui! les arrestations se poursuivent!). Cette lettre est un appel à la lutte et à la résistance que le camarade en question nous a écris quelques heures avant d'aller se rendre aux autorités, nous voulions la partager avec vous. Alors la voici...

J'aimerais pouvoir vous saluer de vive voix, et je le ferais si ce n'était que celle-ci s'est éteinte, comme tant d'autres, entre les murs de ma cellule. Aujourd'hui c'est moi qu'ils viennent chercher, hier c'était d'autres camarades et demain ce peut être n'importe qui. Dans un régime comme le nôtre, où le caractère policier est dissimulé derrière les tables de la loi ; où l'arbitraire côtoie l'impunité et l'injustice se gonfle de rituels absurdes, la résistance reste toujours un devoir. La révolte brûle dans nos cœurs et nos esprits : nous sommes la révolution. Ils peuvent nous emprisonner, mais ils ne pourront jamais nous changer. Ils essaieront de nous divertir, ils n'y arriveront pas. Ils essaieront de nous terrifier, ils n'y arriveront pas. N'ayons pas honte de ce que nous sommes : ce devrait plutôt être notre fierté.

Jean Cayrol, résistant et auteur français, écrivait que «même un paysage tranquille, même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d'herbe, même une route où passent des voitures, des paysans, des couples, même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration.»

C'est ce en quoi ils ont transformé nos vies, à Toronto comme ailleurs. Bien qu'auto-proclamé bienfaiteur de l'humanité et le seul garant de la légitimité, le capitalisme n'en a aucune sans ses armes : sans ses matraques, ses prisons, ses fusils, ses tanks et j'en passe. Le régime capitalo-parlementaire est liberticide. Il est son antithèse et, comme tous ceux de son espèce, criminalise la dissidence et marginalise les résistantEs. Nous naissons, travaillons et mourrons enchaînés. Pire que tout : nos liens sont notre consentement. C'est pourquoi, bien qu'enfermé, je suis plus libre que plusieurs.

Le spectacle de notre déchéance quotidienne est aussi violent que la répression de nos soulèvements. L'essence marchande de la société actuelle a réussi – et c'est avec effroi que je le constate- à accorder plus d'importance aux biens qu'aux êtres humains. Nos frères et nos soeurs meurent un peu partout dans le monde par notre faute, avec notre collaboration. Une vitre fracassé entraîne une réaction plus vive, un jugement plus prompt, qu'une jeune personne matraquée.

Les uniformes des milices ont changé, mais ils gardent toute leur signification. Ce sont tous nos vies qui tombent sous leurs balles et notre liberté qui flanche sous leurs coups. Leur mépris conforte leur ignorance, et vice-versa.

Si c'est là le piètre spectre de vie qu'il faut mener, alors il y a longtemps déjà que je suis enfermé dans une cage. Les murs ne sont pas toujours visibles.

Dehors, il y a des gens qui se battent encore et toujours, des personnes qui se sacrifient pour les valeurs les plus nobles qui soient. Mes pensées volent vers eux et elles. De Montréal à Toronto, de Vancouver à Berlin, de Paris au Chiapas, en passant par Athènes, ce sont des êtres animés d'une détermination sans faille et, armés de leurs rêves, brandissent le flambeau de leurs vies, seules révolutionnaires. Pouvoir côtoyer de telles personnes est un plaisir sincère.

Après toutes ces longues années, l'oppression continue d'être combattue. La résistance ne s'éteindra qu'avec la feu qui la consume.


Vive l'amour, vive la paix, vive la vie, vive l'Anarchie.



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lundi, octobre 18, 2010

Assemblée publique : En lutte contre le budget 2010



En dévoilant son dernier budget, le gouvernement libéral a une fois plus dévoilé son parti pris : celui des classes riches au détriment des classes populaires. Malgré une situation stable économiquement, le Québec ayant été pour l’heure relativement épargné par le crise économique (déficit de 1,6% du PIB contre 9% pour les États-Unis), le gouvernement a poursuivi son offensive contre la qualité et l’accessibilité des services publics. En réaction à ces reculs sociaux, plusieurs initiatives et mobilisations ont récemment forcé le gouvernement à abandonner l’introduction d’un ticket modérateur. Il faut continuer cette lutte afin que la totalité des mesures régressives soient abandonnées.

C’est pourquoi dimanche le 7 novembre
aura lieu, de 13h à 17h, une Assemblée publique portant sur la LUTTE CONTRE LE BUDGET 2010 du gouvernement du Québec. L’assemblée se tiendra au Centre St-Pierre, situé au 1212 rue Panet (métro Beaudry). Elle débutera par un court exposé sur le budget et quelques panélistes seront invité-e-s à faire part de l’état des luttes dans leur secteur. Le public sera par la suite invité à contribuer à cet échange en faisant entendre ses idées, stratégies et perspectives de lutte.

Des tables pourront également être réservées pour y placer journaux, tracts, etc.


Au plaisir de vous y voir!


Dimanche 07 novembre
13h à 17h
1212 rue Panet
(métro Beaudry)

lundi, octobre 04, 2010

9 octobre : fondation d'un regroupement anticapitaliste étudiant

L'appel ci-dessous est lancé par le RAGE :

Devant les hausses de frais et de coûts, les coupures, le chômage, les renvois et toutes les autres agressions du capitalisme, nous devons répliquer!

Partout où se manifestent les attaques contre les populations, partout où les gouvernements - québécois, canadiens ou internationaux - manigancent, nous devons attaquer!

Lors du dernier G20 à Toronto, le RAGE a activement travaillé à la mobilisation pour dénoncer les plus puissants; ...aujourd'hui, nous ne comptons pas rester les bras croisés devant la mise en application des décisions adoptées là-bas . Les États cherchent maintenant tous les moyens possibles pour faire saigner davantage les couches populaires afin de rembourser les subventions aux banques et aux grandes entreprises. C'est pourquoi nous appelons à l'organisation, au débat et à l'action. Il faut mettre sur pied un mouvement anticapitaliste en milieu étudiant et chez les jeunes, qui défendra les intérêts de la majorité et qui s'attaquera à ce qui profite à une minorité de riches.

La première assemblée du RAGE propose d'abord de perturber la rencontre des partenaires de l’éducation, ces rencontres fantoches des dirigeant-e-s du monde scolaire qui ne serviront qu'à mieux justifier l'augmentation prévue de nos factures. Que vous soyez déjà militant-e-s ou que vous souhaitez vous opposez aux mesures de crise du capitalisme et des gouvernements qui le servent, on vous attend le 9 octobre pour jeter les bases d'une mobilisation étudiante et anticapitaliste!

Samedi 9 octobre 2010 à 17h00
1710 rue Beaudry (Montréal)
Souper spaghetti à 3$ pour financer la salle

(Vous pouvez même jeter un coup d'oeil aux propositions du RAGE quant aux structures qui pourraient être adoptées.)