lundi, mai 31, 2010

caravane humanitaire "BETY CARIÑO ET JYRI JAAKKOLA" vers San Juan

Appel à un rassemblement en solidarité à la caravane humanitaire "BETY CARIÑO ET JYRI JAAKKOLA" qui se rendra à San Juan Copala les 7 et 8 juin prochain.

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Lundi, le 7 juin 2010
12h00-13h00
Consulat du Mexique
2055, rue Peel, suite 1000
Métro Peel.
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Ce rassemblement est une réponse à l’appel à la solidarité  des compañerxs au Mexique nous demandant de démontrer notre appui lorsque la caravane humanitaire se rendra à San Juan Copala.

La communauté  de San Juan Copala est dans un processus de lutte pour son autonomie depuis plusieurs années déjà tout en résistant à la répression de l’État et de ses mercenaires. Depuis quelques mois, la répression s’est abattue sur elle, avec une augmentation de la répression paramilitaire et, finalement, le blocage complet de l’accès à la communauté, l’empêchant de s’approvisionner en eau, nourriture et médicaments.

Le 27 avril dernier, une première caravane, composée d’observateurs et d’observatrices des droits humains, de journalistes et de groupes sociaux, provenant du Mexique et de divers pays, a été brutalement attaquée. Durant cette attaque, deux personnes ont perdu la vie. Et puis dernièrement, le 20 mai, on rapportait le lâche assassinat du dirigeant moral de San Juan Copala et son épouse par un groupe armé affilié au MULT.

La caravane humanitaire qui se mettra en route vers San Juan Copala dit « Halte à la répression! » Et appelle à briser le blocage qui isole la petite communauté depuis des mois…

SVP, prenez une heure de votre temps, le 7 juin, pour venir démontrer votre solidarité. Nous appelons les organisations à signer 

MISE EN CONTEXTE

Les communautés, quartiers et personnes qui forment la Commune autonome de San Juan Copala ont subi durant les derniers mois une escalade d'assauts violents contre nous ; les gens qui sont engagés dans ce projet ont résisté vaillamment, et les personnes [extérieures] qui ont confiance en notre destin en tant que peuple indigène ont pris des risques à nos côtés pour le défendre quel qu'en soit le prix.

samedi, mai 29, 2010

L'UCL lance (enfin!) son site internet

Suite à plusieurs mois de travail sur le projet, le site internet de l'UCL est finalement en ligne. On y retrouve notamment les dernières actualités concernant l'organisation, les archives des publications de la fédération ainsi que les documents de base tels que les buts et principes et la constitution.
Le site est accessible à l'adresse : http://www.causecommune.net
L'objectif de ce projet est double. D'une part, nous voulons augmenter la visibilité de l'UCL et du mouvement libertaire auprès du grand public, de plus en plus nombreux à s'informer sur la toile. À l'instar des autres projets de publications de la fédération, nous croyons qu'il est important de démontrer par des réalisations concrètes et durables que l'anarchisme est un projet à la fois sérieux et accessible. D'autre part, nous espérons devenir une ressource utile pour les militants et militantes, membres ou non de l'UCL, en rendant disponible du matériel pouvant servir à soutenir l'activité des libertaires sur le terrain.
La mise en fonction du site ne signifie pas la fin du projet pour l'UCL. Au cours des prochaines semaines, les archives intégrales de Cause Commune, Éditions Ruptures ainsi que la revue Ruptures seront mis en ligne, ainsi que des sections où seront hébergées notre agenda et matériel de mobilisation. Les blogues des collectifs locaux de l'UCL, présentement hébergés avec Google Blogspot, devraient également être rapatriés sur Causecommune.net.
Au niveau technique, le site web est construit avec Drupal 6, un gestionnaire de contenu libre, ce qui permettra l'expansion du site à l'aide des innombrables modules créés par la communauté Drupal. Au niveau de l'hébergement, l'UCL a choisi Koumbit, un collectif autogéré de travailleurs et travailleuses autonomes spécialisé-e-s en technologies du web.
Contactez-nous pour nous faire part de vous commentaires et suggestions!

vendredi, mai 28, 2010

Nouvelles publications de l’UCL




28 mai 2010 – L’Union communiste libertaire et les Éditions Ruptures sont fières d’annoncer la sortie de leur tout premier livre ainsi que 6 nouvelles brochures. Ce nouveau matériel sera disponible pour la première fois au Salon du livre anarchiste de Montréal.

Un livre

«LA CRISE», par Jean Valjean, Montréal, 1922
Introduit par Mathieu Houle-Courcelles et Patrick Tillard

En 1922, la crise économique frappe le Québec. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, des idées assez radicales circulent à Montréal. Une Ligue des sans-travail s'organise, des conférences sont données, des brochures circulent. Le texte de l'une d'elle, avec de fort accents communistes libertaires, est parvenu jusqu'à nous.

Le profit est l’ennemi du genre humain, et comme la source du profit est la propriété privée des choses nécessaires à la vie commune, il faut plonger le scalpel au plus profond des entrailles de la société pour aller en couper les racines. Cette opération fera couler du sang, mais la vie de la malade en dépend, le salut du monde est là.

Il n’y a pas d’autre moyen de mettre fin à la crise.

- Jean Valjean, Montréal, 1922


Des hommes et des femmes se sont battus pour transformer radicalement le monde, non pour l’aménager pour le bénéfice d’une classe et d’un pouvoir.

Parmi eux, Jean Valjean semblait un parfait inconnu, à peine cité par quelques chercheurs et universitaires. Mais un inconnu suffisamment séduisant pour tenter d’identifier sa trace et découvrir ses écrits ou ses prises de position.

- Patrick Tillard, Montréal, 2010


Collection «Histoire et culture libertaire» no 1
Éditions Ruptures, 2010, 70 p.
Prix de lancement 8$ (après le Salon, ça sera 10$ en librairie).

Des brochures…

jeudi, mai 27, 2010

L'UCL passe au salon...

Comme à chaque année, l'Union communiste libertaire (UCL) sera présente en force au Salon du livre anarchiste de Montréal les 29 et 30 mai prochain. Au fil des ans, l'évènement est devenu l'un des plus gros, sinon le plus gros, du genre en Amérique du Nord. Nous invitons toutes les personnes intéressées par les idées et pratiques libertaires à passer au salon.

mercredi, mai 26, 2010

L'UCL en campagne contre le budget libéral

26 mai 2010 -- L'Union communiste libertaire (UCL) se lance dans une nouvelle phase de sa campagne contre la crise. Maintenant que les coffres des capitalistes ont été renfloués par les États, ce sont les finances publiques qui sont en crise. Au Québec, cela c'est traduit par un budget antisocial inacceptable que nous avons déjà abondamment dénoncé. Considérant l'importance des enjeux, nous avons décidé d'axer la suite de notre campagne sur la lutte contre le budget.

L'UCL profite de la belle saison qui commence pour éditer une première vague de matériel d'agitation soit une affiche et des autocollants. Suivront plus tard d'autres affiches, une édition spéciale de notre journal et même un t-shirt.

Voici donc la première partie de la contribution de l'UCL à un automne que nous espérons chaud ! Des copies de l'affiche et de nos autocollants seront disponibles à notre table lors du Salon du livre anarchiste de Montréal. Si vous voulez faire de l'affichage dans votre quartier ou votre ville, contactez-nous [ ucl ( a ) causecommune.net ].

mardi, mai 25, 2010

Rallye Historique Anarchiste

C’était samedi dernier qu’eu lieu, en une belle journée ensoleillée, notre tant attendu rallye anarchiste. Plus de 75 personnes ont parcouru un trajet de 5 kilomètres à travers les quartiers du Centre-Ville, du Vieux-Montréal et de Centre-sud afin d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de l’anarchisme et de la gauche libertaire à Montréal. Une marche d’environ 4h00 (effectivement, ce fut un peu long !) ponctuée de présentations explicatives et de prestations artistiques nous permis de visiter plusieurs lieux significatifs reliés à cette histoire souvent méconnue Ainsi, nous avons pu reconstruire et revivre la chronologie du mouvement anarchiste montréalais, présent à Montréal depuis le début du 20e siècle. Des premières librairies «anarchistes» issues de la communauté juive immigrante jusqu’à l’Asociale et l’Insoumise, des premiers 1er mai aux émeutes de la conscription et aux manifestations en tout genre du Carré Berri, de l’Université ouvrière d’Albert Saint-Martin jusqu’à l’X, de la première visite de Emma Goldman à Montréal au manifeste Refus global, en passant par la grève des midinettes avec Rose Pessota et l’atelier du wob Ralph Chaplin, une quinzaine de lieux furent visitée. Ceux-ci nous permirent de nous rappeler des luttes, des évènements, des manifestations, des lieux de rencontre qui expliquent pourquoi nous sommes encore anarchistes aujourd’hui. Bref, cette expérience fut des plus éducatives !

Il est aussi important de mentionner que cette activité fut possible grâce à plusieurs collaborateurs et collaboratrices qui ont égayé un peu notre parcours, livré leur expérience ou bien nous ont transmis une partie de leur connaissance.

Pour ceux et celles qui auraient manqué l’activité, un document permettant de faire le rallye par soi-même devrait être disponible bientôt. Sinon, puisque ce fut un succès, vous pourrez surement vous reprendre lors d’une prochaine visite guidée !

vendredi, mai 21, 2010

Communiqué de Common Cause sur l'incendie d'une banque en Ontario.

Via Voix de Faits

Nos camarades de l'organisation anarchiste Common Cause, en Ontario, ont réagi par voie de communiqué aux allégations médiatiques à l'effet que l'incendie d'une succursale de la Banque Royale de la région d'Ottawa soit l'oeuvre d'anarchistes.

21 mai 2010
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Incendie d'une succursale de la Banque Royale
Les anarchistes servent de boucs émissaires


Malgré les affirmations largement répandues dans les médias, il n'y a aucune indication que le récent incendie d'une succursale de la Banque Royale, à Ottawa, ait été perpétré par des "anarchistes".

Il n'est affirmé nulle part dans la déclaration ou la vidéo qui ont été publiées en ligne que les responsables sont des anarchistes.

Prétendre sans aucune preuve, comme le font les médias, que c'est l'œuvre d'anarchistes frise la calomnie et mérite la note F en journalisme élémentaire.

Nous n'avons aucune idée des convictions politiques de ceux et celles qui ont fait ça. Nous ne pouvons d'ailleurs pas exclure la possibilité que ce soit le fait d'agents-provocateurs.

"Cet acte devrait également être placé dans le contexte de la violence significative perpétrée sur une base quotidienne par l'État capitaliste comme la violence de la guerre, la pauvreté, le colonialisme et la destruction de l'environnement. Bien que nous cherchions à construire une résistance basée sur des mouvements populaires de masse, nous comprenons pourquoi les gens sont en colère contre les banques", dit Kyle James, membre de la section locale d'Ottawa de Common Cause.

L'anarchisme n'est pas la violence et le chaos. L'anarchisme veut créer une société hautement organisée et démocratique, libérée de la hiérarchie et de l'exploitation.

Comme anarchistes, nous soutenons la construction de mouvements de masse révolutionnaires et démocratiques, qui s'attaqueront directement au capitalisme par un travail d'organisation syndicale et communautaire en utilisant l'action directe de masse comme les grèves, les lignes de piquetages et les occupations.

Nous croyons en la puissance de millions de personnes de la classe ouvrière se tenant toutes ensemble debout contre les banquiers, les patrons, et leurs états. Nous avons besoin de grèves générales illimitées de tous les travailleurs et toutes les travailleuses partout au Canada et à l'étranger pour vaincre les attaques capitalistes contre la classe ouvrière.

Les travailleurs et les travailleuses, y compris les employé-e-s de banque, n'ont rien à craindre des anarchistes.

Unie, la classe ouvrière a le pouvoir de mettre le système capitaliste tout entier à genoux et de relancer le travail pour nos propres besoins plutôt que les profits des patrons.

Common Cause est une organisation anarchiste d'Ontario avec des sections locales à Ottawa, London, Toronto et Hamilton.

[Traduction: secrétariat externe de l'Union communiste libertaire (Québec)]

Québec: L’écart entre les riches et les pauvres s’accentue


Les écarts entre les riches et les pauvres se sont creusés au Québec, alors que les plus pauvres travaillent plus pour gagner moins et que les 70% les plus pauvres reçoivent moins qu’il y a 30 ans, conclu une récente étude.
L’écart actuel entre les revenus des riches et les revenus des autres Québécois.e.s est le plus grand jamais observé depuis 30 ans et pourrait bien croître à cause de la récession, selon cette étude, co-publiée par l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) et le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), qui trace le portrait des inégalités entre les familles du Québec ayant des enfants de moins de 18 ans.


Les chercheur.e.s y font la démonstration que les inégalités n’ont cessé de croître entre 1976 et 2006. En fait, si l’on compare avec la génération précédente, 70% des familles du Québec d’aujourd’hui reçoivent une plus petite part de l’ensemble des revenus.

« Les Québécois.e.s ont travaillé plus et l’économie a crû de 71% pendant cette période, pourtant ce n’est pas tout le monde qui en a tiré les mêmes bénéfices. La part du lion revient au 10% le plus riche, alors que la majorité des Québécois.e.s – les premiers 70% – reçoivent moins de revenus », souligne Bertrand Schepper, chercheur à l’IRIS et co-auteur de l’étude.

Les mesures de redistribution de la richesse aident à réduire les écarts entre les riches et les pauvres, souligne l’étude, mais la mauvaise nouvelle est que les mesures de réduction des dépenses publiques, les baisses d’impôt pour les riches et l’augmentation de la tarification des services publics ont pour effet de s’attaquer à une partie du revenu des travailleurs.

Quelques conclusions marquantes de l’étude :
- Les familles québécoises travaillent en moyenne 321 heures de plus par année depuis 1996, ce qui représente huit semaines complètes de plus.
- L’augmentation du temps de travail a surtout été réalisée par la moitié la plus pauvre de la population alors que les revenus de ces familles ont diminué par rapport à la génération précédente.
- Les familles du décile le plus riche gagnent plus aujourd’hui qu’il y a 30 ans sans avoir à passer plus de temps au travail. Plus on grimpe l’échelle des revenus, plus les gains en revenus sont importants par rapport à la génération précédente.

L’étude est disponible gratuitement en français à www.iris-recherche.qc.ca et en anglais à www.policyalternatives.ca

dimanche, mai 16, 2010

"Sleep with the right people" : une solidarité intéressante


Qu'on regarde à peu près n'importe où, on a souvent l'impression que l'ampleur des attaques et des oppressions que subissent les gens mériterait une riposte beaucoup plus forte. Et même en se penchant sur les luttes qui se mènent, on a parfois le malheur de découvrir un corporatisme un peu crasse, souvent dû à un manque de vision globale et/ou à une structure bureaucratique qui empêche à ses membres de vraiment faire quoi que ce soit.

Bref, je viens de découvrir Sleep with the right people, une coalition entre Unite Here!, une organisation syndicale de plus 300 000 membres au Canada et aux États-Unis, et la communauté GLBT (gais, lesbiennes, bisexuelLEs et transgenres). Un bel exemple de solidarité et de reconnaissance de nos intérêts communs au-delà des divisions traditionnelles de sexe, d'orientation sexuelle, d'origine et autres.
We are stronger together than alone when combating wealthy individuals and corporations, who stand in the way of us achieving full civil and economic equality. In recent months, members of the LGBT community and UNITE HERE have joined forces to take on Hyatt, a company that is both anti-worker and anti-gay.
Le mouvement de lutte dans le secteur de l'hôtellerie prend de l'ampleur aux États-Unis, et déjà quelques gros hôtels sont officiellement ciblés par une campagne de boycott. Il y a quelques jours, des militantes et des militants GLBT ont fait une petite action en appui aux travailleurs et aux travailleuses de l'hôtel Westin St. Francis, à San Francisco.

Tandis que plusieurs chaînes d'hôtel du coin misent gros sur le tourisme LGBT (et les événements de la Fierté qui auront lieu en juin), leur action, filmée, a déjà été vue au-dessus de 100 000 fois sur Youtube.

dimanche, mai 09, 2010

Photo-reportage: Le comité d'accueil de Charest à Chicoutimi

 Un photo-reportage tiré du blogue de nos camarades du Collectif Emma Goldman.

En pleine tourmente dans son parti, Jean Charest est aujourd'hui venu prendre un brin d'air au Saguenay, précisément à l'Université du Québec à Chicoutimi. La venue de notre premier frisé avait pour motif la graduation de la première cohorte de médecins au Saguenay. Cherchant ainsi à passer l'image que son gouvernement tient à la médecine régionale, alors qu'il privatise graduellement les services publics et nous sert des hausses très considérables des tarifs dans son dernier budget. Ceux et celles qui "vivent au-dessus de leur moyen", ce n'est pas l'ensemble de la population québécoise ; c'est les grandes entreprises et la classe dirigeante du Québec. Afin de souligner le mécontentement généralisé contre le dernier budget anti-social du gouvernement libéral, des organismes communautaires, syndicaux et étudiants de la région ont réalisé un comité d'accueil à l'ignoble Charest alors présent dans les murs de l'UQAC. Malheureusement, les quelques 150 manifestant-e-s sont demeuré-e-s sur leur faim, ne pouvant "botter le cul" de Charest, comme le disait leurs slogans!

Bien que la "mobilisation éclair" n'ait été lancé qu'il y a quelques jours, l'événement a rassemblé un nombre important de personnes, ce qui s'avère prometteur pour un Automne chaud! Les manifestant-e-s présent-e-s ont démontré leur ras-le-bol face aux politiques néo-libérales, qui en ces temps de crise, suscitent la colère partout dans le monde. Parcontre, on peut critiquer la rencontre de certains groupes communautaires et syndicaux avec le premier ministre la veille, après quoi certains d'entre eux se sont dits satisfaits de la rencontre à la radio. Ce n'est pas en collaborant avec le gouvernement que nous pourrons le faire reculer. Quelque soit la couleur du parti au pouvoir(et de leurs enveloppes!),
Seule la lutte paie!

Voici notre photo-reportage:


Vers la grève sociale!

Il n’y a plus qu’une seule chose à régler: nos comptes avec le capital et son État

Un texte publié par des camarades communistes libertaires grecs, "l’agence de notation de crédit des prolos et des pauvres". Plusieurs traductions différentes sont disponibles sur le web,  nous publions donc celle-ci.

Un compte-rendu des luttes récentes en Grèce
Dans les périodes de crise, telles que la période actuelle de suraccumulation, les capitalistes manient la politique de « dette publique » de sorte à inventer de nouvelles façons d’intensifier l’exploitation. Au contraire des embellies capitalistes, lorsque la dette privée s’accroit, les récessions sont caractérisées par l’accroissement de la « dette publique ». L’investissement privé en obligations d’État garantit des profits qui proviennent des contributions directes et indirectes des travailleurs, dans le but de percevoir des dividendes et menant, finalement au renforcement du secteur bancaire. Ainsi, la « dette publique », contrairement à ce qui est généralement annoncé, vient en aide au capital privé et, de la sorte, doit être comptabilisée au titre de ses profits.

De plus, sur les 2 dernières années, la « dette publique » a triplé dans 20 des 27 pays de l’UE, du fait des dépenses massives pour renflouer le secteur financier. Cet argent ne fut pas distribué par le biais de prêts au capital privé (non bancaire) pour des investissements productifs. En outre, les emprunts publics furent et continuent à être faits suivants des conditions qui outrepassent largement le taux de profit moyen, rendant les investissements en obligations d’État bien plus rentables que les investissements pour la création d’unités de production et, a fortiori donc, d’autant plus intéressants que ce genre d’investissement est exempt des risques de luttes sur les sites de production.

La récession économique généralisée des années précédentes, qui est la manifestation la plus récente de la crise de reproduction permanente du capital, ces 35 dernières années – une crise que viennent juste interrompre des rétablissements temporaires –, a touché de façon inéluctable l’accumulation sur l’aire nationale. Toutefois, hormis les conséquences de la réduction de l’activité économique globale sur les exportations de capital grec, en particulier dans le fret maritime et le tourisme, la récession est aussi devenue l’occasion de mettre à jour la crise permanente dans la mise au pas et l’exploitabilité du prolétariat.

Après la période qui court du milieu des années 90 au milieu des années 2000, lorsque le capital était parvenu à accroitre le taux d’exploitation et à augmenter sa rentabilité, la rentabilité du capital en Grèce a ralenti sans interruption ces dernières années, du fait de la faible hausse de productivité en regard des salaires. En conséquence, elle a commencé à chuter davantage depuis 2006, jusqu’à s’écrouler, au premier semestre 2009, de 51,5 % par rapport au premier semestre 2008, du fait de la récession globale. La chute du chiffre d’affaires et de la rentabilité dans les entreprises privées a conduit à son tour à une importante réduction des investissements du fait de l’incapacité croissante des entreprises à obtenir des crédits de la part des banques. De plus, les banques étaient directement touchées, puisque leurs profits déclinaient dramatiquement à cause de l’augmentation significative des pertes provenant des retards de paiement ou des prêts impayés ; elles avaient, en sus, un problème de liquidités plus général à cause de la crise financière globale.

samedi, mai 08, 2010

Vigile de solidarité avec nos soeurs et frères de Oaxaca

Des paramilitaires massacrent une caravane de solidarité en route vers San Juan Copala, Oaxaca.
Appel à une vigile
En solidarité avec les peuples autochtones et communautés en résistance et en lutte pour leur autonomie au Mexique et en dénonciations de la répression systématique des mouvements sociaux par les pouvoirs mexicains et leurs mercenaires.
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Mercredi, le 12 mai 2010
11h30-13h00
Consulat du Mexique
2055, rue Peel, suite 1000
Métro Peel.
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[reprise d’un texte du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, Paris]

Dans l’État d’Oaxaca le 27 avril, une caravane de solidarité formée par des membres d’organisations civiles mexicaines et internationales a été attaquée alors qu’elle se rendait à la communauté indienne autonome de San Juan Copala. Une vingtaine de paramilitaires de l’organisation Ubisort (Union pour le bien-être social de la région triqui) affiliée au parti au pouvoir dans l’État, le PRI (Parti révolutionnaire institutionnel), a mitraillé le convoi, faisant deux morts et une quinzaine de blessés. Certains participants ont été capturés, d’autres ont réussi à s’enfuir dans les montagnes. Alberta « Bety » Cariño, directrice du collectif CACTUS, et Tyri Antero Jaakkola, observateur international finlandais, ont perdu la vie dans cette embuscade meurtrière et préméditée. Deux des personnes blessées, David Cilia et Erika Ramirez, du journal Contralinea, qui avaient réussi à s’enfuir malgré leurs blessures, viennent tout juste d’être secourus après avoir dû se cacher dans la montagne pendant trois jours.

En ces premiers jours du mois de mai, nous souhaitons également nous souvenir de la lutte de San Salvador Atenco et appeler à la liberté pour les prisonnières et prisonniers politiques (pour plus d’informations) : http://cspcl.ouvaton.org/rubrique.php3?id_rubrique=22
MISE EN CONTEXTE
La caravane avait pour but de briser le siège maintenu par les paramilitaires autour du village de San Juan Copala depuis octobre 2009. Ils bloquent les accès à la communauté, interdisent tout approvisionnement et font régner la panique par de nombreux assassinats. Cette terreur est exercée pour anéantir le processus d’autonomie proclamé et mis en pratique depuis janvier 2007 par l’assemblée communale. Les conflits intenses avec le pouvoir qui traversent les régions indiennes d’Oaxaca depuis des décennies ont culminé lors du soulèvement de 2006 contre le gouverneur corrompu Ulises Ruiz avec la création de l’APPO (Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca). D’abord contraint à la fuite par l’ampleur du mouvement et sa capacité d’auto-organisation, le gouvernement n’a pu reprendre, six mois plus tard, le contrôle de l’État qu’avec le soutien du pouvoir fédéral par l’emploi pur et simple de la terreur (assassinats, disparitions, emprisonnement et torture). L’attaque de cette caravane, durant laquelle les meurtres ont été perpétrés au vu de tous, montre bien que cette guerre sociale franchit un nouveau palier dans la barbarie et ne cherche même plus à se dissimuler.
Oaxaca ne fait pas figure d’exception. Dans les États voisins du Chiapas, du Guerrero et du Michoacán, les populations indiennes sont également soumises au harcèlement permanent, militaire, paramilitaire mais aussi judiciaire. Au Chiapas, où les communautés zapatistes mettent en pratique leur autonomie depuis seize ans, l’occupation du territoire par l’armée fédérale permet aux groupes paramilitaires de multiplier les agressions impunément. Ainsi l’organisation paramilitaire « Armée de Dieu » cherche par l’emploi de la terreur quotidienne à expulser les habitants de la communauté Mitziton afin de s’emparer des terres où le gouvernement veut faire passer une autoroute. Sur la côte du Michoacán, à Santa Maria Ostula, où les paysans nahuas ont repris possession de leurs terres et constitué une garde communale, les enlèvements, disparitions et assassinats se multiplient depuis un an.
Ces politiques criminelles trouvent leur justification dans l’application des accords de libre-échange avec les États-Unis d’Amérique et l’Europe. Le prétendu développement économique livre les ressources du pays au pillage des multinationales et pousse les habitants vers les frontières infranchissables des pays riches, dont ils deviennent la main-d’œuvre asservie.

Par-delà les continents, la lutte pour l’autonomie et la liberté réunit des hommes et des femmes décidés à reprendre en main le destin qu’on prétend leur arracher. Au Mexique, les peuples indiens se battent contre leur anéantissement. La solidarité entre les projets menés à la base, organisés en assemblées par la démocratie directe, est inséparable de la transformation des rapports sociaux. Confrontés à la même logique de destruction, nous trouverons toujours comment nous unir contre la dévastation planifiée de la Terre.

Pour nos camarades qui se battent à Oaxaca et au Mexique :

Halte aux attaques paramilitaires du gouvernement assassin d’Ulises Ruiz ! 
Retrait immédiat du blocage paramilitaire de la commune autonome de San Juan Copala ! 
Halte au financement, à l’armement et à l’impunité dont jouissent les groupes paramilitaires dans les États d’Oaxaca, du Chiapas, du Guerrero et du Michoacán !

Solidarité et mémoire historique pour la lutte de San Salvador Atenco!

jeudi, mai 06, 2010

A propos des trois personnes décédées en Grèce...

Vous avez sans doute entendu parler dans la presse bourgeoise des trois personnes décédées dans l'incendie d'une banque mercredi 5 mai en Grèce, alors que le pays était paralysé par une grève générale d'une ampleur rarement égalée. Les lignes qui suivent restituent le contexte de cet évènement tragique est offrent une lecture des évènements tout à fait différente de celle qui nous est "vendue" dans les médias de masse.

Avant toutes choses, il faut avoir conscience que cet événement sert actuellement le gouvernement grec qui - à travers le médias - minimisent la mobilisation et ne parle que de la mort de ces 3 personnes. En ce qui nous concerne, il nous importe d'en dire au moins un mot: la mobilisation de ce mercredi 5 mai fut la plus grande depuis 10 ans dans le pays. Rien qu'à Athènes, entre 150 000 et 200 000 personnes ont défilé dans les rues pour s'opposer à la "stratégie du choc" mise en place par le FMI et les pays de la zone euro pour "sauver" l'économie agonisante du pays au moyen de politiques budgétaires réactionnaires. De plus, depuis mercredi, tout un espace politique (les anarchistes) est ciblé et calomnié (l'après-midi même s'est produite une invasion de flics dans un squat-local anarchiste avec à la clé plusieurs arrestations).

Un compte-rendu de la journée de mercredi: http://juralibertaire.over-blog.com/

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Athènes - A propos de l’incendie mortel de la Marfin Egnatia Bank
(Texte traduit sur Indymedia Paris).

Les trois personnes décédées sont des employés de la banque Marfin Egnatia Bank. Il s’agit de Paraskeui Zoulia (35 ans), Aggeliki Papathanasopoulou (32 ans) et de Epameinondas Tsakalis (36 ans) : un homme et deux femmes, dont une était enceinte.

Cette banque est propriété du magnat grec Andreas Vgenopulos, surnommé le “nouvel Onassis”, est considéré comme un des hommes les plus riches du pays : propriétaire de Olympic Air et d’autres entreprises (Marfin Investment Group). On ne connaît pas encore les circonstances exactes de l’incendie. La porte d’entrée en bois aurait été touchée par un cocktail molotov et le feu se serait rapidement propagé dans les étages. D’après les témoins, les pompiers ont remarqué qu’il n’y avait pas d’extincteurs dans la banque et que la sortie de secours était fermée avec un cadenas! Alors que le pays était paralysé par la grève générale, que dans tout le quartier les magasins avaient leurs rideaux baissés, il semble que dans cette banque les employés avaient été contraints de travailler.

Le syndicat des employés de banque (OTOE) a appelé ce soir à une journée de grève pour demain jeudi.

Dans une lettre publiée ce soir mercredi sur le site Indymedia d’Athènes, un employé de la Marfin Egnatia Bank fait une déclaration, demandant qu’elle soit rendue publique.

« Je me sens dans l’obligation vis-à-vis de mes collègues qui sont si injustement morts aujourd’hui de témoigner de quelques faits objectifs. J’envoie ce message à tous les médias. Ceux qui ont encore une conscience le publieront. Les autres peuvent continuer à jouer le jeu dugouvernement.

« Les pompiers n’ont jamais reçu de permis d’exploitation pour le bâtiment en question. L’accord avait été conclu sous la table, comme cela arrive dans presque tous les commerces et entreprises en Grèce.

« Le bâtiment en question n’a aucun mécanisme de sécurité incendie en place, ni de plans pour en installer – c’est-à-dire qu’il n’a ni gicleur au plafond, sortie de secours ou tuyaux d’incendie. Il n’y a que quelques extincteurs portatifs qui, évidemment, ne peuvent en rien aider en cas de feu important dans un bâtiment qui est construit avec des normes de sécurité largement dépassés.


« Aucune agence de la Marfin Bank n’a de membre de son équipe entrainé pour gérer un incendie, ni même dans l’utilisation des rares extincteurs. La direction utilise également les coûts élevés d’une telle formation comme un prétexte et n’a même pas pris les mesures les plus élémentaires pour protéger son personnel.

« Dans toutes les agences de la Marfin Bank, il n’y a jamais eu d’exercice d’évacuation des employés ni d’exercice d’interventions des pompiers pour prévenir de telles situations. Les seuls entrainements qui aient eu lieu à la Marfin Bank concernent les scénarios d’action terroristes et plus précisément, l’évacuation des hauts membres de la direction de leurs bureaux dans une telle situation.

« Le bâtiment en question n’a aucun accord en cas de feu, même sa construction est très sensible et le bâtiment était rempli de matériel du sol au plafond. Matériel qui est très inflammable, comme du papier, des plastiques, des fils électriques ou des meubles. L’architecture du bâtiment ne convient objectivement pas à l’accueil d’une banque.

« Aucun membre de la sécurité n’a une quelconque connaissance des premiers secours ou d’extinction d’incendie et de toutes les façons, ils sont la majeure partie du temps chargés de la sécurité du bâtiment. Les employés de la banque devaient se tourner vers les pompiers ou la
sécurité de l’immeuble selon l’envie de M. Vgenopoulos [propriétaire de la Marfin Bank].

« La direction de la banque a formellement interdit les employés de quitter la banque aujourd’hui, bien qu’ils l’aient demandé avec insistance dès la première heure du matin – tandis qu’elle a aussi forcé les salariés à verrouiller les portes et a confirmé à plusieurs reprises par téléphone que l’établissement resterait fermé pendant la journée. Ils ont même bloqués les connections internet afin d’empêcher les employés de communiquer avec le monde extérieur.

« Depuis plusieurs jours, il y a eu une intimidation totale des employés concernant la mobilisation de ces jours : « soit vous travaillez, soit vous êtes viré ».

« Les deux policiers en civils qui sont affectés sur l’agence en question afin d’empêcher les vols ne sont pas venus aujourd’hui alors que la direction avait promis aux employés qu’ils seraient là.

« Enfin, messieurs, faites votre autocritique et cessez de faire semblant d’être choqué. Vous êtes responsable pour ce qui s’est passé aujourd’hui et dans n’importe quel État de droit (comme ceux que vous souhaitez utiliser de temps en temps comme les meilleurs exemples dans vos émissions de télévision) vous devriez avoir déjà été arrêté pour les raisons définies ci-dessus. Mes collègues ont perdus leurs vies aujourd’hui par préméditation : la préméditation de Marfin Bank et de M. Vgenopoulos qui a explicitement déclaré que quiconque ne viendrait pas travailler aujourd’hui [le 5 mai, journée de grève générale !] n’auraient pas à revenir le lendemain [car ils seraient virés] »

mercredi, mai 05, 2010

Cinquième Festival International de théâtre anarchiste de Montréal


Pour sa cinquième édition, le Festival International de Théâtre Anarchiste de Montréal (FITAM) présente deux nuits de théâtres engagés en français et en anglais mardi 18 et mercredi 19 mai à la Sala Rossa, 4848 boul St-Laurent à 19h30.

Les billets sont disponibles au coût de 10 $ à la porte ou à la librairie anarchiste «L'Insoumise » située au 2033, boul St-Laurent (tel: 514- 313-3489).

Pas de réservations. Le programme est en bas.


Mardi 18 mai, Théâtre en français :


- LA DISEUSE QUELQU’UN par la Compagnie Monsieur Madame, avec Maylis Isabelle Bouffartigue (France);

- INSPIREE ET ASCENSEUR POUR LE PARADIS par le ParkerBoro Lab de Rita Parker et Fabio Fabbri (France);

- ET ON DANSERA SUR LES CENDRES par Le Théâtre du fil jaune (Montréal);

- IN-TERREUR-GATION par et avec Bruno Massé (Mtl);

- VOYAGE AU CLUB MED par Geneviève Fortin avec Emilie Monnet (Mtl);

- ORAISON par et avec Marie France Bancel (Mtl)



Wednesday May 19th, English language theatre:


- THE BOMB, A monologue of the Haymarket Riot (based on the Frank Harris novel), by Kevin Mullins and Kevin Kordis from Flat Earth Theatre (USA);


- WORDS OF A REVOLUTIONARY, based on the writings of Kaneko Fumiko, by Cecilia Copeland, with Jessica Rose (Montréal);

- RED RIDING HOOD & THE FREUDIAN EXPERIMENT, by Teatro Experimental del Zurdo (Mtl);


- THE RECESSION OF EVELYN GREY, by La Bouche (Mtl)



En 2009, le FITAM avait présenté au D.B. Clarke Theatre de l’Université Concordia, la troupe mondialement connue « The Living Theatre » de New York. Le FITAM fait partie du Festival de l’Anarchie précédant le Salon du Livre Anarchiste de Montréal, le 29 et 30 mai, 2010.




Pour connaître le programme complet cliquez sur

lundi, mai 03, 2010

Parcours des lieux historiques des luttes anarchistes à Montréal

Parcours des lieux historiques des luttes anarchistes à Montréal
samedi, le 22 mai
13h30
Point de rassemblement - DIRA, 2035 St-Laurent
Métro St-Laurent
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Afin de mieux connaître et de faire connaître l'histoire de luttes anarchistes menées ici même à Montréal, l'Union communiste libertaire (UCL) vous invite à parcourir ensemble un trajet animé qui commémorera quelques évènements et endroits qui ont pour nous une signification importante, qui font de nous aujourd'hui des révolutionnaires!

Des premiers 1e mai, les anciens librairies, l'université ouvrière, les émeutes de la conscription au passage d'Emma Goldman à Montréal, nous allons marcher ensemble dans un esprit festif dans le quartier des Faubourgs et ses alentours. Sortez vos plus beaux habits noirs et chapeaux!

**En cas de pluie, l'évènement sera remis au lendemain, même heure et même lieu.
Un service de garde sera offert pour les enfants.

Cet évènement se passe dans le cadre du Festival de l'anarchie à Montréal!

Pour plus d'informations:
www.causecommune.net
www.salonanarchiste.ca

ucl.montreal@causecommune.net

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Anarchist History Walking Tour of Montreal
Saturday, May 22
1:30pm
Starting point - DIRA, 2035 St-Laurent
Metro St-Laurent
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In the spirit of discovering and exposing local anarchist struggles in Montreal from the past, the Union Communiste Libertaire (UCL) invites you to take part in a guided walking tour which will commemorate some of the important places and events of significance for anarchist movements in our city. It is these places and events which are a part of our tradition, and have led us to be revolutionaries today!

From the first Mayday demonstrations, the old bookshops, the Workers' University, the conscription riots to Emma Goldman's visit to Montreal, we will take you on a festive walking tour of the Faubourg neighorhood and the areas around it. Bring your nicest black clothes and hats!

**In case of rain, the event will be postponed until the day after (May 23), same time and place.
There will be childcare offered for those who need it.

This event is part of the Festival of Anarchy in Montreal!

For more information:
www.causecommune.net
www.anarchistbookfair.ca

ucl.montreal@causecommune.net

Cause Commune no.28


Le numéro 28 de Cause commune, le journal de l'Union communiste libertaire (UCL), est maintenant disponible sur le web.
3500 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantes et des militants libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Vous pouvez soumettre un texte ou nous faire part de vos commentaires en écrivant à journal@causecommune.net. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de l’UCL le plus près de chez-vous (voir la liste sur http://www.causecommune.net).

Au sommaire du numéro 28:

dimanche, mai 02, 2010

Les bonnes nouvelles du premier mai

Certains camarades profitent de cette période de l'année haute en signification et en lutte pour nous annoncer de bonnes nouvelles!

Nos alliés, dont certains étaient auparavant organisé autour du réseau de militants du Michigan-Minnesota Anarchist Group (MMG) ont finalement formé une organisation: le First of May Anarchist Alliance (M1). Basé dans le midwest américain, ils rejoignent enfin les autres fédérations anarchistes régionales comme Common Cause en Ontario, la NEFAC dans le nord-est des États-Unis, Common Action dans le nord-ouest et nous, l'UCL au Québec. Prochainement ils nous ferons part de leurs positions et de leurs campagnes courantes. Nous leur envoyons nos salutations les plus fraternelles!

Lisez leur communiqué

Puis, les camarades du Workers Solidarity Alliance en on profité pour lancer (ou plutôt relancer) leur périodique Ideas & action en format en ligne seulement cette fois-ci. Faut souligner que c'est un journal qui a déjà une certaine histoire puisque le premier numéros est sorti en 1981

Lisez leur communiqué