samedi, novembre 29, 2008

Une porte-parole de l'UCL au Saguenay en entrevue sur l'abstentionnisme

(via le blogue du CRAC) Une porte-parole du collectif local saguenéen de l'Union communiste libertaire à accordé une excellente entrevue sur l'abstentionnisme sur les ondes de Radio-Canada cet après-midi. L'émission à été diffusé dans le cadre de l'émission "L'heure de pointe", une émission régional diffusée sur la première chaîne. Vous pouvez écouter l'émission ici sous le titre "N'allez pas voter!" dans l'émission du 27 novembre 2008.
source

vendredi, novembre 28, 2008

Rappel:Samedi--Conférence-Débat: La voie parlementaire est-elle le terrain de lutte de la classe ouvrière ?


Vous êtes tous et toutes convié-es à un panel de discussion. À quoi servent les élections ? Du point de vue des travailleurs et des travailleuses, la participation aux élections est-elle un piège ou peut-elle représentée un pas en avant ? C'est à partir de perspectives historiques, politiques, économiques, nationales et internationales, que nous débattrons de ce sujet en compagnie d'organisations qui se réclament de différents courants révolutionnaires.


Panel :

Sibel Ataogul (Socialisme international)
Richard St-Pierre (Groupe Internationaliste
Ouvrier)
François Jean (NEFAC)
David Mandel (Gauche Socialiste)


Samedi 29 novembre 2008, 15h00
Grande salle du Comité Social
Centre-Sud, 1710 Beaudry
Entrée gratuite, bienvenue à tous et à
toutes!

mercredi, novembre 26, 2008

Lac Barrière: Réclamons les ondes!


SAMEDI, le 29 novembre
19h00 (Projection de films) et 21h00 (fête avec dj's)
Centre des médias indépendants,
2035 St-Laurent, 2e étage

Film: Un poquito de tanta verdad (espagnol, sous-titré en anglais), Danse: DJ Medja et DJ Aaron Maiden

Entrée: $5-10 (selon vos moyens) OU par don d'un radio AM/FM

T-shirts, boissons, et collations sur place

Les algonquins de Lac Barrière, avec le soutien du Collectif de solidarité avec Lac Barrière, sont en train d'établir une station de radio FM de 15 watts : Mitchikinabiko'inik Nodaktcigen (Radio Lac Barrière) sur leur réserve, Rapid Lake. La communauté travaille pour ramasser $3 000, le montant nécessaire pour mettre en pied le projet. Le but principal du projet est de servir la communauté de Lac Barrière, avec l'intention de renforcer leur langue, autonomie, culture, et traditions.
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À ce sujet, un petit video sympathique filmé lors de la dernière action de la communauté de Lac Barriere sur la route 117. Merci aux camarades qui sont allé montrer leur support!


Collectif de Solidarité Lac Barrière

http://solidaritelacbarriere.blogspot.com/
barrierelakesolidarity-at-gmail.com

mardi, novembre 25, 2008

Founding of the Union Communiste Libertaire.

Montreal, November 23, 2008 - A new revolutionary organisation, the Union Communiste Libertaire (UCL), was founded during a congress attended by over 50 delegates in the neighborhood of Hochelaga-Maisonneuve. The new organisation will take over from the NEFAC Regional union in Quebec.

Reforming Process
The long reforming process of the North-Eastern Federation of Anarcho-Communists (NEFAC) in Quebec, which announced a will to spread organised anarchism in all of the province's regions, united anarchists from a half-dozen cities around the province under one banner. The new organisation will be composed of local collectives in the cities of Montreal, Quebec and Sherbrooke as well as Drummondville, Saint-Jérôme and Saguenay, along with links in other communities such as Trois-Rivières.

Primarily, the congress has made possible the adoption of a completely new constitution defining the united function of the new organisation which is inspired by the historical teachings of platformism. As well, a revision of NEFAC's aims and principles was made while the project of an anarcho-communist manifest is being developed. The congress also laid down the groundwork for an action plan that includes a campaign on the economic crisis which is currently unsettling capitalism.

The participants received revolutionary greetings from anarcho-communist organisations around the world, such as Worker’s Solidarity Alliance in the US, Red Libertarias in Buenos Aires and the Chilean magazine Ombre y Sociedad. The Internationale des fédérations anarchistes, the French Alternative Libertaire and Common Cause in Ontario even decided to delegate members for observation.

The Union Communiste Libertaire is an organisation of militants with backgrounds in various resistance movements, who identify with the communist tradition within anarchism and who share a common goal of a revolutionary break with the established order. UCL's activity is organised around theoretical development, the spreading of anarchist ideas and intervention within our class' struggles, both autonomously and through direct involvement in social movements.

On a theoretical level, the Union Communiste Libertaire identifies with anarcho-communism principles and builds upon the theoretical foundations of that particular tradition. On a tactical level, the UCL advocates an involvement in social struggles geared towards the radicalization of these struggles and the construction of counter-powers.

dimanche, novembre 23, 2008

Fondation de l’Union communiste libertaire.

Montréal, 23 novembre 2008 – Une nouvelle organisation révolutionnaire, l’Union communiste libertaire, a été fondée lors d’un congrès réunissant une cinquantaine de déléguéEs en fin de semaine dans Hochelaga Maisonneuve. La nouvelle organisation prendra la relève de l’Union régionale de la NEFAC au Québec.

Refondation

Le long processus de refondation de la Fédération des communistes libertaires du Nord-Est (NEFAC) au Québec, qui annonçait la volonté d’étendre l’anarchisme organisé à toutes les régions de la province, a permis de réunir pour la première fois sous la même bannière des libertaires provenant d’une demi-douzaine de villes de la province. Ainsi, la nouvelle organisation comptera des collectifs locaux dans les villes de Montréal, Québec et Sherbrooke mais également à Drummondville, Saint-Jérôme et à Saguenay ainsi que des liaisons dans quelques autres localités comme Trois-Rivières.

Les travaux du congrès ont surtout permis d’adopter une toute nouvelle constitution fixant le mode de fonctionnement unitaire de la nouvelle organisation (inspiré des acquis historiques du plateformisme), de faire une révision des buts et principes de la NEFAC en attendant l’adoption d’un manifeste communiste libertaire et de jeter les bases d’un plan d’action incluant une campagne sur la crise économique qui secoue actuellement le capitalisme.

Les congressistes ont reçu les salutations révolutionnaires de plusieurs organisations libertaires du monde entier, tels que: Worker’s Solidarity Alliance des Etats-Unis, Red Libertarias de Buenos Aires et la revue chilienne Ombre y Sociedad. L’Internationale des fédérations anarchistes, l’organisation française Alternative libertaire et Common Cause d’Ontario ont même jugé bon de déléguer des observateurs au congrès.

L’Union communiste libertaire est une organisation de militantEs provenant de divers mouvements de résistance, qui s'identifient à la tradition communiste dans l'anarchisme et ayant comme objectif commun une rupture révolutionnaire avec l'ordre établi. L'activité de l’UCL est organisée autour du développement théorique, de la diffusion des idées anarchiste et de l'intervention dans les luttes de notre classe, que ce soit de façon autonome ou par le biais d'une implication directe dans les mouvements sociaux.

Au plan théorique, L’Union communiste libertaire s'identifie aux principes communistes libertaires et s'appuie sur les bases théoriques de cette tradition particulière. Au plan tactique, L’UCL préconise l’implication dans les luttes sociales dans une perspective de radicalisation des mouvements sociaux et de construction de contre-pouvoir.

jeudi, novembre 20, 2008

Lancement de Casse Sociale no.2, le fanzine de RASH-Montréal.


Le 12 décembre, nos camarades du RASH-Montréal (Red and Anarchist Skinheads) font le lancement de leur deuxième no de leur zine Casse Sociale, un fanzine antifasciste. Ce sera aussi l'occasion de voir ou revoir Hold A Grudge (Hardcore punk, Montréal). De plus, vous pourrez voir Buddha Bulldozer (Oi hardcore, Quebec City), Overpower (Oi hardcore, Toronto)et Strapagoss (Punk, Joliette).

Au sommaire du numéro deux :
DOSSIER FREDY VILLANUEVA
RASH : ICI ET AILLEURS. INTERVIEW AVEC LE RASH-BOGOTA
SPORT DE COMBAT : JIU-JITSU BRÉSILIEN
UNE QUESTION DE LOOK : BEN SHERMAN
INTERVIEW : BORDEAUX SAIGNE AVEC REDWEILER
INTERVIEW : MONK.E, MILITANTISME ET HIP-HOP
INTERVIEW : THE ONE NIGHT BAND, HIT & RUN
NOUVEAUTÉS : LES CHRONIQUES À ALEX
CRITIQUES DE CDs/VINYLES/DVDs ET PLUS ENCORE...


Bref, une soirée que vous ne pouvez absolument pas manquer!

Quoi? Lancement du 2ième no de Casse Sociale
Où? Bar St-Laurent 2-5550 St-Laurent
Quand? Vendredi le 12 décembre @ 21h
Combien ? 5$

Ils ont mis une chanson de chaque groupe (et un vidéo live de Overpower) sur leur myspace pour les curieux et curieuses.

Les Algonquins du Lac Barrière organisent un autre barrage.


POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
English translation

Mercredi, le 19 novembre, 2008
Les Algonquins du Lac Barrière organisent un autre barrage paisible sur l'autoroute 117 au nord du Québec : malgré la peur d'une autre montée de violence policière, la communauté demande au Québec et au Canada de respecter les ententes et de cesser de s'immiscer dans leur leadership.

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire algonquin / - Ce matin, à 7h30, les membres de tous âges de la communauté du Lac Barrière, avec ceux qui les appuient, ont une fois de plus bloqué la route 117 devant leur réserve, pour exiger que le Québec et le Canada leur envoient des négociateurs plutôt que des policiers. Lors du premier barrage, le 6 octobre 2008, la SQ a recouru aux gaz lacrymogènes et à des techniques de neutralisation par la douleur contre des manifestants paisibles, dont des aînés, des jeunes et des enfants. Neuf personnes ont été arrêtées et un des leaders a été hospitalisé après avoir reçu une bombe de gaz lacrymogène dans la poitrine. Les groupes internationaux des droits humains, les Chefs d'Ontario et l'équipe chrétienne de maintien de la paix ont critiqué cette intervention.[http://blip.tv/file/1391794][1]
Ils promettent de maintenir le barrage routier jusqu'à ce que le Canada et le Québec s'engagent par écrit à respecter leurs ententes et que le gouvernement canadien mandate un observateur pour agir comme témoin lors de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, et qu'il en reconnaisse les résultats.
"Plutôt que d'exécuter le sal boulot du gouvernement fédéral, le Québec devrait mettre ses engagements en œuvre et faire pression sur le fédéral pour qu'il traite notre communauté de façon équitable", propose Norman Matchewan, porte-parole de la communauté présent sur le site, "le traitement brutal que Charest nous inflige illustre le manque de respect de son gouvernement pour les droits des autochtones, ce qui devrait être l'un des grands enjeux de l'élection provinciale."

La communauté du Lac Barrière veut que le Canada et le Québec fassent respecter les ententes issues de l'accord trilatéral de 1991, un accord de développement durable et de cogestion des ressources, qui avait alors été applaudi par l'ONU et la Commission royale sur les peuples autochtones. Le gouvernement du Canada ne respecte plus l'accord depuis 2001. Le Québec a signé en 1998 un accord bilatéral, mais piétine depuis que des recommandations pour sa mise en œuvre ont été soumises, en 2006, par deux anciens ministres, John Ciaccia, représentant particulier pour le Québec, et Clifford Lincoln, représentant particulier des Algonquins du Lac Barrière.
« Pour éviter ses obligations, le gouvernement fédéral a délibérément enfreint nos coutumes de gouvernance en délogeant notre Chef et Conseil coutumier », explique Matchewan. « Dans ce qui s'apparente à un coup d'État, il a mis en place un Chef et Conseil rejeté par la majorité de la communauté. Les gouvernements du Québec et du Canada travaillent main dans la main car ils se servent des mêmes problèmes de gouvernance comme excuse pour enterrer les accords qu'ils ont signés avec les Premières Nations en 1991 et 1998 respectivement. »
Le 10 mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a révoqué la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés du Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code coutumier de gouvernance.
Selon Marylynn Poucachiche, une autre porte-parole de la communauté. « Le gouvernement fédéral prétend qu'il s'agit d'un simple problème interne. Mais nous ne pouvons régler la situation que si le gouvernement fédéral mandate un observateur-témoin pour assister au processus de sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, qu'il promette d'en respecter les résultats et qu'il cesse de s'immiscer dans nos affaires internes. »
En novembre 2007, l'autorité légitime du Lac Barrière bannissait les nouvelles exploitations forestières sur le territoire trilatéral, et ce, jusqu'à ce que Québec mette en œuvre les entente, mais la province et les compagnies forestières ont profité du changement de leadership pour ouvrir de nouvelles routes et préparer les activités de coupe de bois, sans la permission des représentants légitimes du Lac Barrière.
En 2007, le juge Réjean Paul, de la Cour Supérieure du Québec, a émis un rapport qui concluait que le groupe reconnu par le gouvernement fédéral, lors du prétendu choix d'un chef en 2006, ne représentait qu'une «tres minorité » qui « ne respecte pas le Code coutumier de gouvernance »[2]. Le gouvernement fédéral a reconnu cette faction minoritaire après avoir mené un autre présumé processus de sélection en janvier 2008, même si, selon le rapport d'un observateur sur lequel se fiait le gouvernement, rien ne « garantissait » que le Code coutumier de gouvernance soit respecté [3].
Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines dont celle du Lac Barrière, reconnaît toujours le leadership de Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.
Ce midi, à Montréal, les militants du Lac Barrière se rassembleront devant le bureau du Premier ministre Jean Charest, au coin sud-est de McGill College et Sherbrooke.
- 30 -
Contacts médiatiques :
Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière: 819 – 435 – 2171, 514 - 831 - 6902
Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 514 - 893 - 8283, 819 - 860 - 3860

Norman Young, Grand Chef, Le Secrétariat de la nation algonquine : (819) 627 -6869
Notes:
[1] Photos: ici
[2] source
[3]source

Collectif de Solidarité Lac Barrière
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barrierelakesolidarity@gmail.com
514.398.7432

mercredi, novembre 19, 2008

Ne laissons pas criminaliser toute forme de contestation !


Les camarades d'Alternative Libertaire ont publié un communiqué en réponse aux arrestations de "présumés saboteurs".

Une fois de plus, la société capitaliste viole allègrement sa propre légalité dans l’affaire dite de la « mouvance anarcho-autonome » suite à l’arrestation de 10 personnes dans le cadre d’une enquête sur des « sabotages » de caténaires sur des lignes SNCF : présomption d’innocence bafouée allègrement ; utilisation des dispositions ultra répressives des lois antiterroristes dans une affaire qui n’en relève évidemment pas ; inculpation pour association de malfaiteurs sur la simple collecte de documents politiques, sans faits concrets qui en démontreraient l’existence ! La plupart des médias, le monde politique et judiciaire laissent faire ou approuvent, tant il est vrai que « l’Etat de droit » ne s’applique réellement qu’aux puissants dans cette société si fondamentalement injuste !

Une fois de plus, une campagne de lynchage politico-médiatique est lancée pour désigner des boucs émissaires. Cette campagne de désinformations orchestrée autour de l’évocation d’une organisation « clandestine » et « radicale » a simplement pour fonction de faire monter la peur dans le pays et l’hostilité contre tous ceux et celles qui remettent en cause le système capitaliste.

Une fois de plus, la manipulation de masse reste l’arme favorite des classes dominantes, confrontées à leur propre peur d’une crise sociale pouvant remettre en cause leurs privilèges. Personne ne sait si les personnes inculpées sont effectivement les auteur-e-s de ces « sabotages » et il faut rappeler que les conséquences des actes commis sont très insignifiantes comparées aux conséquences de la crise financière orchestrée par le capitalisme.

Mais là, les coupables sont connus et les décisions prises vont jeter par centaines de millions des travailleurs et travailleuses dans la misère. Et ces délinquants vont pouvoir jouir en toute impunité du fruit de leurs crimes.

Ne nous y trompons pas ! En ces temps porteurs de remise en cause des fondements du capitalisme, cette campagne vise à criminaliser ceux et celles qui se battent contre l’injustice et la misère imposée aux travailleurs et travailleuses.

Alternative libertaire appelle à ne pas se laisser duper par cette propagande grossière. Nous considérons que ces actes de malveillance ne sont d’aucune utilité pour les luttes sociales mais, quels que soient leurs auteur-e-s, ils ne relèvent pas de l’action terroriste. Faisons cesser cette politique sécuritaires dont le seul véritable objectif est de défendre les inégalités sociales et les privilèges capitalistes.

Construisons ensemble la mobilisation de masse, la grève générale expropriatrice capable d’imposer les changements nécessaires, c’est à dire la naissance d’une société communiste libertaire !

Alternative libertaire, le 18 novembre 2008

source:Alternative Libertaire

mardi, novembre 18, 2008

Action au Conseil de Ville de Montréal


Un communiqué de la Coalition contre la répression et les abus policiers qui nous invitent à une action au conseil de ville de Montréal ce lundi.

Après Montréal-Nord, c'est à la Ville de Montréal qu'il faut aller crier notre soif de justice!

Tremblay est-il le maire-poule des policiers ou le maire de touTEs les montréalaiSEs?

Venez dire au maire Tremblay et aux élus de la Ville de Montréal que

NOUS NE TOLÉRERONS PLUS JAMAIS LA VIOLENCE POLICIÈRE!

Lundi le 24 novembre 2008 à 18h
à l'Hôtel de Ville de Montréal (275 Notre-Dame E., métro Champs-de-mars)

Quand l'agent Jean-Loup Lapointe du poste 39 du Service de police de la Ville de Montréal a abattu Fredy Villanueva et blessé deux autres jeunes qui jouaient aux dés à Montréal-Nord, le maire Gérald Tremblay n'a pas réagi. Le jour suivant, après qu'une manifestation soit organisée par des résidentEs du quartier et qu'ensuite une émeute a éclaté, le maire s'est tout d'un coup réveillé. Alors qu'il n'a pas dit un mot sur le meurtre de Fredy par un policier, Tremblay déclara le lendemain aux médias: « Je ne tolérerai pas que des individus commettent des gestes de violence de la sorte. Je ne tolérerai pas que des policiers soient victimes d'atteintes physiques ».

Le maire de Montréal a ainsi pris parti pour les policiers et contre les montréalaisES qu'il prétend représenter. Tremblay a clairement dit qu'il tolèrera que les policiers nous tirent dessus sans raison, mais pas que nous nous défendions ou que nous exprimions notre rage face aux injustices sociales. Il ne mérite donc aucune confiance.

De son côté, le maire de Montréal-Nord Marcel Parent avait affirmé: « Tout va bien à Montréal-Nord. Il n'y a pas de problèmes. Je n'ai rien vu venir. » Le 20 août 2008, deux cent personnes ont répondu à l'appel du groupe Montréal-Nord Républik et se sont réunies devant la mairie de Montréal-Nord pour réclamer la démission du maire Parent.

Ces policitiens nous prouvent qu'ils ne nous représentent pas, mais qu'ils servent en fait les investisseurs et les propriétaires, qu'ils tentent de rassurer en niant l'existence de problèmes sociaux comme le racisme, les abus de pouvoir et leur impunité. Nous pourrions demander la démission du maire Tremblay, mais nous savons qu'on ne peut pas plus faire confiance à d'autres politiciens comme Benoît Labonté, qui rêve d'être maire de Montréal et fait du capital politique sur la criminalisation des itinérantEs et des jeunes de la rue au centre-ville.

Les seules « solutions » envisagées par les politiciens face à cette crise sont d'envoyer plus de policiers dans le quartier (alors qu'ils sont une grande partie du problème) et de faire des cadeaux empoisonnés à certains groupes communautaires pour acheter leur silence, au lieu de régler les problèmes sociaux qui sont la racine du problème.

Ce n'est pas normal que les mères aient peur quand leurs jeunes sortent de ne pas les voir revenir, victimes de bavures policières. Si ceux qui sont supposés de nous protéger nous blessent et nous tuent, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et la solidarité de nos pairs pour assurer notre sécurité. Si ceux qui prétendent nous représenter défendent les personnes qui nous blessent et nous tuent, il ne nous reste qu'à nous organiser collectivement pour tenter de régler ensemble les problèmes qui nous affectent au quotidien.

Nous ne tolérons pas que les gens du quartier soient accusés pour s’être révoltés ni qu’on ne sache toujours pas, trois mois après, si les policiers seront accusés. Et nous dénonçons le climat de peur instauré dans le quartier par la police suite à la révolte légitime du 10 août 2008.

Rappelons aux politiciens qui prétendent que jusqu'ici « Tout va bien », que l'important ce n'est pas la chute, mais l'atterrissage!

Jamais par la répression vous n'obtiendrez la paix!

Vérité et Justice pour Fredy Villanueva!


La Coalition contre la Répression et les Abus Policiers (CRAP)

coalitioncrap@hotmail.fr


Nous exigeons:

1) Une enquête publique et indépendante sur la mort de Fredy Villanueva;

2) La fin du profilage racial, des pratiques abusives de la police et l'impunité;

3) La reconnaissance du principe selon lequel tant qu'il y aura des inégalités économiques, il y aura de l'insécurité sociale.

Anarkismo lance un communiqué international communiste libertaire sur la crise économique mondiale et la réunion du G20.

Communiqué international communiste libertaire sur la crise économique mondiale et la réunion du G20.

1. La crise actuelle est typique de celles qui apparaissent régulièrement dans l’économie capitaliste. La « surproduction », la spéculation et les krachs qui s’ensuivent sont inhérents au système. (Comme Alexander Berkman et d’autres l’ont fait remarquer, ce que les économistes capitalistes appellent surproduction est en fait de la sous-consommation : le capitalisme empêche un grand nombre de personnes de subvenir à leurs besoins, minant ainsi ses propres marchés.)

2. La solution à la crise proposée par les capitalistes et les gouvernements demeurera une solution capitaliste. Ce ne sera pas une solution pour la classe populaire. En effet, comme dans toutes les crises, les travailleurs, les travailleuses et les pauvres payent – tandis que le capital financier est renfloué avec des sommes énormes. Il est probable que cela continue. Aucun changement au sein du capitalisme ne peut résoudre les problèmes des classes populaires ; il est plus improbable encore qu’une telle solution vienne de politiciens comme Barack Obama. Tout ce que ces politiciens peuvent faire est de contribuer à offrir une échappatoire aux capitalistes, en laissant peut être quelques miettes à la classe populaire au passage.

3. Le renflouement des banques ne montre pas seulement les intérêts que l’Etat sert, mais aussi l’hypocrisie de l’attachement des capitalistes au libre marché. A travers l’histoire, les capitalistes se sont accommodés du marché quand il leurs convenait, et de la régulation étatique et des subventions quand ils en avaient besoin.

4. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les plans de sauvetage ont pris la forme de nationalisations des institutions financières en détresse – avec le soutien total du capital. Cela montre que les capitalistes n’ont aucun problème fondamental avec la propriété d’Etat, et que les nationalisations n’ont rien à voir avec le socialisme. Cela peut être aussi une méthode pour semer le trouble au sein de la classe populaire. C’est nous, et non l’Etat, qui devons prendre le contrôle de l’économie.

5. Etant donnée la mondialisation du capital dans l’ère néo-libérale, la classe dirigeante reconnaît que la solution doit être globale. Le G20 s’est réuni le 15 novembre pour discuter de la crise. Cela est significatif. Les dirigeants des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon en viennent à réaliser qu’ils ne peuvent faire face à la crise tout seul, qu’ils ont besoin, non seulement l’un de l’autre, mais aussi d’autres puissances, notamment la Chine (qui émerge en ce moment comme un des principaux producteurs industriel mondial, et est en passe de devenir la troisième économie mondiale). L’Inde, le Brésil et d’autres économies « émergentes » pourront également prendre part aux discussions. Cela pourrait marquer une reconnaissance – en discussion depuis plusieurs années – que le G8 n’est plus le seul décideur de l’économie mondiale. Cela signale peut-être un changement dans la conduite du système économique mondiale.

6. Nous ne plaçons aucun espoir dans l’inclusion de ces nouveaux pouvoirs capitalistes. Les dirigeants chinois peuvent bien prétendre être socialistes, d’autres, comme Lula au Brasil et mothlanthe en Afrique du Sud, peuvent bien se présenter par moment comme les idoles des pauvres. En fait, tous sont des défenseurs du capitalisme, exploiteurs et oppresseurs du peuple de leur propre pays et, de plus en plus, exploiteurs impérialistes ou sous-impérialistes des peuples d’autres pays.

7. Si l’on veut que la crise mène à quoique ce soit d’autre qu’à la défaite complète des classes populaires mondiales, la pauvreté, l’exploitation et la guerre, les classes populaires doivent mobiliser. Nous devons exiger des plans de sauvetage, pas pour les capitalistes, mais pour nous. En tant que communistes libertaires, nous nous battrons pour que ceux qui ont acheté des maisons avec des crédits hypothécaires à risque soit renfloués et puissent garder leur maison. Nous continuerons à nous engager et à soutenir les luttes pour un travail mieux payé, la réduction du temps de travail, le logement, les services publics, le système de santé, l’aide sociale et l’éducation, la protection de l’environnement. Nous nous battons pour l’arrêt des guerres impérialistes et pour l’arrêt des répressions contre notre classe et contre ses luttes.

8. Nous présentons ces revendications en réponse à la réunion du G20, et nous continuerons à les revendiquer dans le futur. A travers de telles revendications, et tout au long de l’action directe qui permettra de les réaliser, nous travaillerons à construire un mouvement mondial des classes populaires qui puisse conduire à la destruction du capitalisme, de l’Etat et des crises qu’ils engendrent.

Premiers signataires :
Alternative Libertaire (France)
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)

Source: Anarkismo

samedi, novembre 15, 2008

L'ultra-gauche bientôt accusée d'avoir fomenté la crise financière ?

Un texte intéressant suite aux arrestations en lien avec les sabotages des voies ferrées en France qui seraient, selon l'état Français, attribuable à l'ultra-gauche.


Il fallait un ennemi qui fasse l'unanimité. Les Etats-Unis ont Al Qaida, la France aura dorénavant l'Ultra-gauche. Des terroristes indicibles, indétectables, surentrainés, des experts... des anarchistes !
27500 actes de malveillances en 2007 contre les biens et les installations de la SNCF. Mais ceux-là sont très particuliers, ils ont été réalisés par des experts. Des gens qui possédaient des manuels pour résister aux interrogatoires de la police, des gens qui se réunissaient en secret pour refaire le monde, qui lisaient des livres sur l'anarchisme et, comble de l'extrémisme... ils possédaient des ordinateurs ! Ils avaient même réussi à se faire apprécier de leur village. C'est dire...

Des spécialistes surarmés

Sur TF1, on détaille les techniques des terroristes à grand renfort de détails. Au péril de leurs vies, ils se hissent sur les caténaires à 7 mètres de hauteur sur un câble de 25000 volts, et y posent un crochet qui, au passage du TGV, arrachait tout sur son passage. Curieusement, la plupart des incidents sont décrits comme ayant été provoqués par des blocs de béton déposés sur la voie, mais l'enquête journalistique suit son cours. Sur France 2, on évoque un attirail impressionnant, découvert lors des perquisitions : des livres, des barres métalliques, des cagoules, des fumigènes, des gilets pare-balles, ou encore... des tiges de fer. Armés jusqu'aux dents !

Une nébuleuse internationale

Autre détail croustillant, sur France 3 : ils ont protesté contre le CPE ! Et les images violentes défilent à l'écran. Ils ont manifesté en Allemagne ! Et les images violentes défilent à l'écran. Ils ont défilé aux Etats-Unis devant une caserne militaire ! Et les images violentes défilent à l'écran. D'ailleurs, cette caserne a été la cible d'un attentat un mois après, bizarre... Autre détail très important, l'opération de sabotage a été saluée par un groupe libertaire est-allemand. La preuve !

... surveillée par la police et le FBI

On en appelle aussi à l'expertise des techniciens de la SNCF. Aucun doute, il s'agit de sabotage, si quelqu'un en doutait encore. On en appelle aussi à l'expertise des experts, aucun doute, l'ultra-gauche est dangereuse, car indépendante et hors de contrôle : anarcho-autonomes, selon le ministère de la Justice. D'ailleurs, de nombreux rapports des RG le soulignent : les gens dangereux sont dangereux. La presse se risque même à reproduire les propos d'Alain Bauer, spécialiste parmi les spécialistes, sarkozyste parmi les sarkozystes, qui ose un rapprochement avec le groupe terroriste "Action Directe". Sur France 3, Michèle Alliot-Marie déclare que ces gens étaient sous surveillance depuis longtemps, qu'ils ont été vus à proximité de voies TGV, que des rapprochements ont été faits, qu’ils étaient aussi sous surveillance du FBI, etc. La police et le FBI les auraient donc laissé faire ? "Il s'agissait donc bien d'actes de terrorisme" conclut le journaliste. CQFD.

Jugement sans appel d'une habitante de Tarnac : "On n'imaginait pas qu'ils étaient à la limite du terrorisme. Vous savez, les RG, en général, ils ne font pas de descente pour rien"... Tout est dit. Mais à chaque fois, après ce déferlement de témoignages à charge, un journaliste conclut le reportage, devant un bâtiment officiel orné de drapeaux tricolores, par une résurgence d'esprit journalistique : "on ne sait pas grand chose, il n'y a pas de preuve". Ce qui a été confirmé par plusieurs sources judiciaires. Aucune preuve. Rien... au moment où l'on vous parle.

Une enquête ? Quelle enquête ?

Pire, même. Selon une information Europe 1, les dix gardés à vue n'ont pas été interpellés dans le cadre de l'enquête sur les sabotages de la SNCF, mais dans celui d'une enquête préliminaire ouverte le 16 avril par le parquet anti-terroriste. Cette enquête vise aujourd'hui à établir leur rôle dans des violences qui ont eu lieu lors de manifestations à Vichy début novembre et à Thessalonique début septembre. SNCF : "donner au train des idées d'avance", dit le slogan, et aux journalistes, aussi...
Et si on trouvait des traces d'un compte bancaire, on pourrait aussi les accuser d'avoir fomenté la crise financière ? Les journalistes veillent au grain...

source

jeudi, novembre 13, 2008

Conférence-Débat: La voie parlementaire est-elle le terrain de lutte de la classe ouvrière ?


Vous êtes tous et toutes convié-es à un panel de discussion. À quoi servent les élections ? Du point de vue des travailleurs et des travailleuses, la participation aux élections est-elle un piège ou peut-elle représentée un pas en avant ? C'est à partir de perspectives historiques, politiques, économiques, nationales et internationales, que nous débattrons de ce sujet en compagnie d'organisations qui se réclament de différents courants révolutionnaires.


Panel :

Sibel Ataogul (Socialisme international)
Richard St-Pierre (Groupe Internationaliste
Ouvrier)
François Jean (NEFAC)
David Mandel (Gauche Socialiste)


Samedi 29 novembre 2008, 15h00
Grande salle du Comité Social
Centre-Sud, 1710 Beaudry
Entrée gratuite, bienvenue à tous et à
toutes!

mercredi, novembre 12, 2008

Grèce:Plus de 5000 détenus font la grève de la faim.


Le 3 novembre, les prisonniers des 21 prisons Grecques(la totalité des prisons) ont entamé une campagne en 3 étapes, afin de réclamer une réforme en 45 points, afin d'améliorer leurs conditions de détentions. Leurs réclamations concernent entre autres l'abolition des prisons juvéniles, une plus grande liberté, des meilleurs conditions et ils s'opposent à la réduction des services pénitentiaires.

La première étape de leur lutte, pour laquelle plus de 8000 prisonniers ont pris part (sur 15000 au total), consistait a refuser la nourriture de la cafétéria.
Le 7 novembre, 7 100 détenus ont décidé de passer à la deuxième étape de leur lutte, soit la grève de la faim. Et en date d'hier(11 novembre), plus de 5120 étaient toujours en grève de la faim. 17 détenus ont d'ailleurs cousu leur lèvre, afin qu'ils ne soient gavé de force.

La troisième étape, si leurs revendications ne sont pas entendues, consistera en un soulèvement général, accompagné d'une campagne massive à l'extérieur des murs de leurs prisons (manif, concert de soutien, actions directs), par le biais des nombreux groupes de solidarité qui les soutiennent.

Pour lire leur 45 revendications(ici).

En parallèle, le 8 novembre à Athènes, des immigrantEs en attente d'obtenir un statut, ont bloqué les rues pendant plus de 5 heures à l'aide de barricades(article). Les émeutes furent déclenchés en solidarité avec leur camarades, alors que la police anti-émeute avaient chargé la file d'immigrantEs en attente devant le centre d'immigration. Une manifestation de quelques milliers de personnes avaient d'ailleurs eu lieu le 27 octobre, pour les mêmes raisons.

Par ailleurs, le printemps passé, une manifestation de plus de 35000 personnes à Athènes, contre la privatisation des universités, avaient été le théâtre de violents affrontements entre manifestantEs et policiers.

La Grèce serait-elle sur le point de se soulever??

dimanche, novembre 09, 2008

Photos du jour...

Des photos prises par un photographe journaliste, Zoriah. Un journaliste renommé dont les photos ont fait le tour de la planète.

Les soldats en Irak ne peuvent s'exprimer librement à la presse, en raison de la censure gouvernementale. Ils est donc impossible pour eux de divulguer publiquement leurs opinions politiques. Les toilettes des bases militaires servent donc maintenant de tribune politique pour tousTes ces soldats dégouté-es par cette guerre absurde. Voici donc quelques clichés photographiés par ce journaliste qui témoignent bien de la haine qu'ils ont à l'encontre de leur président actuel GW Bush. Combien de temps cela prendra-t-il avant d'avoir les mêmes clichés contre Obama?

Pour consulter les autres photos vous pouvez aller sur son blogue ou consulter sa page web.
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Urgent!Levée de fond afin de financer un documentaire:Myths for Profit: Canada's Role in Industries of War and Peace.


Des camarades tentent actuellement de finaliser un documentaire intitulé:Myths for Profit: Canada's Role in Industries of War and Peace. Comme vous vous en doutez, les coupures effectuées par le gouvernement Harper nuisent grandement au travail des réalisateurs indépendants, et surtout si ils et elles dénoncent les politiques du gouvernement canadien et sa politique étrangère.

Les fonds amassés serviront à finaliser le documentaire et à permettre aux réalisateurs d'aller présenter leur film dans plus de 40 communautés au Canada afin de faire de l'éducation populaire.

Afin de financer le documentaire, vous êtes invité-e en tant qu'individu ou en tant que groupe à acheter en pré-vente le dvd au prix suggéré de 15$.

Il est aussi possible, si vous êtes membre d'un groupe pour la paix ou d'un groupe luttant pour la justice sociale, d'être un commanditaire pour le film.

Si vous êtes intéressé-e à commander en pré-vente votre copie de "Myths for Profit: Canada's Role in Industries of War and Peace", vous pouvez l'acheter via paypal à amy@resist.ca ou effectuer un virement bancaire par courriel, si vous posséder un compte bancaire canadien. Il est aussi possible de payer par chèque en le postant au nom de
Amy Miller
6674 Rue Alma, Montreal, QC H2C 2W5

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter leur site web.

Voici un extrait du documentaire...bon visionnement.

samedi, novembre 08, 2008

La NEFAC en tournée à Drummondville!


Chers et Chères Camarades,

La NEFAC sera à Drummondville mercredi prochain, soit le 12 novembre pour faire une conférence sur l'anarchisme suivie d'une discussion sur la pertinence de créer un collectif libertaire à Drummondville.

Ainsi :Conférence de la NEFAC (Fédération des communistes libertaires du Nord-Est) sur l'anarchisme Mercredi 12 novembre, 19h Au local 2304 (local d'histoire et de
géographie) du Cégep de Drummondville (960 rue St-Georges)

Suivie d'une discussion sur la création d'un collectif libertaire à Drummondville.

La conférence s'adresse à tous et toutes, peu importe leur degré de militantisme ou de théorie. L'important, c'est d'être intéressé-e par le sujet. Venez en grand nombre et invitez vos ami-e-s!

Pour plus d'infos: mtl@nefac.net

Répression contre les enseignants au Mexique

Petit video sous-titré en français qui explique la lutte des enseignants de la la région de Morelos au Mexique, puis la répression de leur mouvement par la police et l'armée.

Sous la plage, les pavés!

vendredi, novembre 07, 2008

La Nefac au Forum social de l'Outaouais

Ce weekend se tiendra le Forum social de l'Outaouais soit les 7, 8 et 9 novembre, à l'Université du Québec en Outaouais-
Campus Taché (283, boul. Alexandre-Taché à Gatineau)
Pour plus d'infos sur le forum: http://forumsocialoutaouais.blogspot.com/

Le Forum comptera des ateliers pratiques et théoriques, des tables rondes, des conférences et des documentaires engagés sur des sujets allant de l’environnement aux droits de la personne, en passant par la présentation d’alternatives au modèle politico-économique actuel.

Le Forum débutera le vendredi 7 novembre par un grand spectacle d’ouverture. Le samedi, des dizaines d’ateliers seront offerts à la population, ainsi que des performances artistiques et d’autres activités, dont un service d’animation et des ateliers pour les enfants. Les participantes et participants pourront aussi visiter les tables d’information de divers organismes de la région et même faire quelques emplettes auprès de vendeurs de produits équitables et écologiques. En soirée le samedi, tout l’Outaouais sera convié à une grande conférence qui réunira une brochette d’invités locaux et internationaux. Enfin, le Forum se terminera le dimanche 9 novembre par le rassemblement des mouvements sociaux et une grande marche festive.

L'Union Locale de Montréal de la NEFAC, sera présente et donnerait une conférence intitulée « Introduction au Communisme Libertaire ». Nous discuterons aussi de la refondation de notre organisation afin de créer une fédération québécoise et un pôle communiste libertaire en dehors des grands centres. À l'heure ou le capitalisme est en crise, l'organisation et la lutte sont plus que jamais nécessaire. De plus, des membres de la NEFAC tiendront une table ou le matériel de la fédération (journaux, Ruptures, NEA, brochures...) seront disponibles. Nous vous convions à venir discuter avec nous d'un projet alternatif de société et des perspectives d'une société révolutionnaire.

Notre atelier se donnera le 9 novembre de 9h à 10h30 au local B1210.

mercredi, novembre 05, 2008

Pour un système public, libérons-nous du privé !

L'ASSÉ a publié un manifeste contre la privatisation du système public. Le voici donc. Pour signer le manifeste, veuillez utiliser le lien à la fin du billet...

Nous sommes étudiantes et étudiants, nous sommes travailleurs et travailleuses, sans emploi, immigrantes et immigrants, autochtones ; nous sommes la société civile. Nous constatons que nos acquis sociaux sont en constante régression et nous en avons assez. Parce que notre éducation, notre santé, notre travail, nos droits ne sont pas monnayables !

À bas le règne du marché !

Le libéralisme économique règne à l’échelle du globe. Les entreprises multinationales et les grandes institutions financières règlent l’ordre du jour des États en fonction de leurs besoins particuliers. Les gouvernements sont la courroie de transmission de cette vision qui confond bien communs et intérêts capitalistes.

Le Québec, où le gouvernement veut imposer ses mesures néolibérales sous le couvert de la nécessité économique et de la fatalité, n’est pas épargné. Dans le secteur public, le gouvernement cède la place aux entreprises privées pour masquer le choix idéologique que sous-tendent les baisses d’impôts. Cela a pour effet de plonger dans la précarité une part croissante de la population. Il est urgent d’établir un système d’imposition juste et progressif afin de financer correctement notre bien-être collectif.

Nos droits sociaux charcutés !

L’élite politique et économique prône des valeurs destructrices : la concurrence entre les différents acteurs de la société, la rentabilité au détriment de la justice sociale, la productivité au grand dam d’un environnement sain, bref, la soumission de la vie en collectivité aux exigences du profit. Leurs intérêts nous sont présentés comme la solution à nos problèmes : arrêtons de nous faire berner ! Mobilisons-nous et réaffirmons nos positions face à cette élite de plus en plus arrogante.

Les attaques subies par le système public de santé sont un exemple flagrant du règne d’une vision qui privatise les gains pour collectiviser les pertes. La santé, l’éducation, le transport, tout y passe : le gouvernement nie ses responsabilités pour se soumettre aux lois du libre marché. On voit apparaître des programmes d’études conçus sur mesure pour des entreprises privées. Les cafétérias et autres services sont devenus la propriété de grandes corporations. Dans nos milieux de vie et de travail, les entreprises privées sont omniprésentes et nous bombardent constamment de propagande mercantiliste. Face à cette situation, nous ne pouvons que revendiquer une gestion et un financement de nos services complètement libres des diktats du privé.

Le privé c’est la précarité !

La mauvaise gestion et le sous-financement servent d’alibi au gouvernement afin d’offrir plus de pouvoir aux entreprises privées dans nos programmes sociaux. Ces entreprises, avides de profit, offrent des produits et services dont l’accessibilité et la qualité sont souvent inférieures à celles offertes par le système public, tout en offrant des conditions de travail peu enviables à leurs employé-e-s.

L’expansion du privé touche particulièrement les femmes, qui représentent les trois quarts des employé-e-s au sein des services publics. Elles se retrouvent, par conséquent, plus affectées par les coupures et par la détérioration de leurs conditions de travail, mais aussi par la diminution de l’accessibilité aux services publics. Nous ne pouvons pas laisser s’étendre les injustices sociales et les discriminations sexistes et économiques. Cette situation a assez duré !

Nocive, la logique du privé s’oppose à une conception solidaire de la société : l’individualisme est encouragé, la responsabilité se limite au « chacun-pour-soi » et le marché semble être l’unique source de valeur. Alors que les richesses s’accumulent en haut de la pyramide sociale, la population, elle, continue de s’appauvrir.

Des solidarités à construire !

Sur les campus, dans nos hôpitaux et nos autobus, les intérêts du marché sont maintenant plus influents que le pouvoir populaire. Le droit au profit est mieux défendu que le droit à des conditions matérielles et intellectuelles décentes. Les gains des mouvements sociaux du passé sont menacés, voire même complètement niés. Reprenons notre société en main ! Il est temps de réaffirmer notre désir de construire une société solidaire, juste et équitable.

Nous dénonçons les intérêts et la logique du privé dans les institutions publiques. Pour lutter contre cette ingérence du privé, nous revendiquons un investissement public massif dans les services publics, mais aussi que soit rétablie la primauté de l’être humain sur les profits. Il faut expulser l’entreprise privée des instances décisionnelles, établir un processus démocratique participatif et prendre en main notre destin collectif.

Parce que tout gain réel s’obtient par la lutte, sommons le gouvernement d’assumer ses responsabilités sociales.

Si votre organisme désire appuyer le manifeste veuillez communiquer avec nous en suivant ce lien

Source (ainsi que pour signer le manifeste...)

Le cirque électoral recommence...

Un autre campagne à nos portes, les abstentionnistes risquent encore une fois d'être les gagnants à voir le peu d'intérêt que les gens démontrent face aux politiciens et à leur stagnation idéologique. Nos camarades du blogue Voix de Faits ont publié ce petit billet suite à l'initiative des militantEs du CRAC.

Ça y est, Jean Charest a rencontré le lieutenant-gouverneur et demandé la dissolution de l'Assemblée nationale. Oh, joie! Nous sommes à nouveau en période électorale. Pour souligner l'occasion, nos camarades du Collectif de résistance anti-capitaliste (le CRAC) viennent d'éditer une affiche.

Téléchargez une copie haute-résolution (JPEG)

Téléchargez une copie de l'affiche (PDF)

Oh, et comme il n'y a pas que les élections dans la vie, les camarades ont également édité une affiche et deux stickers contre l'occupation de l'Afghanistan.




Les élections chez nos voisins du sud...

Ce matin un nouveau président états-unien a été élu par nos voisins du sud. Le premier président noir de l'histoire; premier sénateur, tous partis confondus, à remporter la mise depuis Lyndon B. Johnson; premier locataire de la Maison-Blanche ne venant pas du sud, de l'ouest ou du centre des États-Unis(etc..) Il a promis de retirer les troupes d'Irak en 16 mois, il fait face à une crise économique qui semble être de l'ampleur de celle 1929. Les présidents changent mais le système capitaliste demeure...

Aujourd'hui, plutôt que d'écrire une analyse de la situation, nous vous proposons plutôt de voter et de nous faire part de vos analyses dans la section commentaires...


Survey Results - GlowDay.com

Pour voir le résultat...

lundi, novembre 03, 2008

Québec : Faible loyer + autogestion ? C’est la coopérative d’habitation

Un camarade de la Nuit(NEFAC-Qc) a publié au mois d'octobre un article dans le mensuel d'Alternative Libertaire. Nous vous publions ici son texte.

Dans la Belle Province, les luttes populaires des années 1970 ont imposé une forme originale de logement social. Une partie du budget public va au financement de coopératives formées par les habitantes et les habitants eux-mêmes. Un aperçu.

Quand les camarades de l’étranger débarquent dans l’immeuble baptisé Les Pénates, à Québec, ils sont toujours un peu perplexes et émerveillés. Voilà une petite communauté d’une cinquantaine de personnes qui autogèrent un immeuble, et d’où essaime une foule de projets allant du jardin sur les toits à l’atelier de sérigraphie, en passant par un site de compostage et l’incontournable barbecue collectif. Ni squat, ni commune, les Pénates sont l’une des 1 200 « coopératives d’habitation » qui existent au Québec.

Des tristes HLM…

Le logement social s’est développé tardivement au Québec et, avec seulement 10 % du parc de logements locatifs, il n’occupe pas une place aussi importante qu’en France. La construction de HLM n’y a commencé vraiment qu’en 1968. Le contexte était à la rénovation urbaine, et les HLM servaient essentiellement à reloger la population de vieux quartiers ouvriers voués à la destruction. Mais ce qu’on offrait aux locataires, c’était des tours immenses, mal insonorisées et loin de tout : de vrais ghettos, et, en plus, il n’y en avait pas assez pour tout le monde ! Des luttes urbaines ont alors éclaté pour la réhabilitation des vieux logements et la construction de HLM à échelle humaine, au cœur des quartiers centraux. C’est dans ce contexte que sont apparues, vers 1974, les premières coopératives d’habitation.

…aux coop d’habitation

L’enjeu était de sauver ce qui pouvait l’être dans les quartiers populaires, tant les immeubles que les populations traditionnelles. Or, les gens n’ayant pas les moyens de devenir propriétaires, cela ne pouvait passer que par un développement du logement social. Prenant le contre-pied des HLM qui étaient systématiquement des constructions neuves géréEs de façon paternaliste et autoritaire par les municipalités, le mouvement populaire a imposé une forme de logement collectif, autonome et autogéré, financé par l’État : la coopérative d’habitation en occupation continue. Comme les premières coopératives d’habitation étaient le fruit de luttes urbaines, elles étaient porteuses de liens de solidarité dépassant largement la seule question du logement. La coopérative n’était alors qu’un élément parmi d’autres d’un mouvement plus large, actif dans les quartiers et dont l’objectif était de changer la vie.

Il faut toutefois reconnaître que les années 1970 sont derrière nous et que le mouvement populaire est retombé. Les coopératives ont continué de se développer, avec ou sans l’aide des mouvements sociaux. Il y a en a maintenant 1 200, regroupant quelques 50 000 personnes dans 24 000 logements. Le temps a fait son œuvre et, aujourd’hui, le mouvement coopératif a plus tendance à se penser comme une entreprise collective avec un supplément d’âme – l’autogestion – que comme un mouvement social opposé au marché de l’immobilier.

Vivre en coop

Habiter une coopérative d’habitation c’est un peu, beaucoup, confronter l’idéal libertaire à la réalité. Pour faire bref, l’autogestion, c’est exigeant ! Peu de coopératives arrivent à maintenir à long terme, c’est-à-dire sur plusieurs décennies, le niveau de mobilisation nécessaire pour fonctionner sur un mode strictement assembléiste et collectif. Dans la plupart des cas, les membres finissent par abdiquer au moins une partie de leurs prérogatives – sauf la question des hausses de loyers ! – à un conseil d’administration et ne font plus d’assemblées générales qu’une fois par an – le minimum légal. Quelques grosses coopératives paient même des employé-e-s pour veiller à la gestion et à l’entretien. Celles qui n’en ont pas les moyens, et elles sont nombreuses, sous-traitent ce qui peut l’être à leur fédération régionale (les deux tiers des coopératives sont fédérées). D’autres encore s’en remettent tranquillement aux inévitables membres qui se dévouent et deviennent quasiment irremplaçables. Dans les pires cas, heureusement rares, le népotisme peut même s’installer – ça peut être aussi ça l’autonomie – et une intervention extérieure devient nécessaire pour assainir la situation.

Pourtant, vivre en coop, ça peut être merveilleux ! Pour peu qu’on s’y mette, c’est la possibilité d’articuler un espace privé à un espace communautaire. C’est pouvoir s’appuyer sur son voisinage pour intervenir sur le quartier et développer autant de projets que l’on veut. C’est l’expérience du collectif, sans le stress permanent de l’expulsion propre aux squats. C’est, enfin, une autre idée de la vie en société.

Nicolas Phébus (Nefac-Québec)

Pour en savoir plus

FRAPRU : www.frapru.qc.ca Fédération canadienne de l’habitation coopérative : www.fhcc.coop

Confédération québécoise des coopératives d’habitation : www.cooperativehabitation.coop

Dico anticapitaliste : Qu’est-ce qu’une société sans classe ?


Nos camarades d'Alternative Libertaire, définissent chaque mois dans leur mensuel, un concept du mouvement libertaire. Ce mois-ci c'est le concept de société sans classes qui est défini.

Chaque mois, un mot ou une expression passée au crible par Jacques Dubart.

Loin d’être en soi une utopie, les sociétés sans classes ont été le cadre vécu par l’humanité, de son émergence il y a 120 000 ans, jusqu’à l’invention de l’agriculture (8 000 ans avant notre ère) et jusqu’à aujourd’hui pour quelques populations en Amazonie ou en Océanie. « L’histoire des peuples sans histoire c’est […] l’histoire de leur lutte contre l’État » expliquait l’anthropologue Pierre Clastres en 1974 dans La société contre l’État. Mais ces sociétés ne sont pas pour autant émancipées au sens où, comme il l’écrivait, le propre de la société primitive « c’est d’exercer un pouvoir absolu et complet sur tout ce qui la compose, c’est d’interdire l’autonomie de l’un quelconque des sous-ensembles qui la constituent », au nom d’un ordre sacré que l’humanité ne peut modifier.

Quand, avec l’ère industrielle, le socialisme – anarchiste comme marxiste –, a esquissé le projet d’une société sans classes, il évoquait une société dans laquelle « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous », comme l’écrit le Manifeste du parti communiste. La différence avec la société sans classes des chasseurs-cueilleurs est évidente.

Le projet socialiste – bien sûr nous ne parlons pas du projet du PS – repose sur la socialisation des moyens de production et d’échange. Avec la conversion des entreprises capitalistes en coopératives ouvrières, il deviendra impossible pour quelque individu que ce soit de faire fortune en s’appropriant la richesse créée par la collectivité des travailleuses et des travailleurs. Il en résultera l’abolition de la classe capitaliste et l’impossibilité qu’une minorité impose sa domination sur la société. D’autres effets seront induits par une telle mutation : l’organisation politique de la société sera profondément modifiée, avec le remplacement de l’État par une démocratie construite à partir de la base de la société.

Ensuite, la fin de la course à l’enrichissement individuel permettra de réorienter les objectifs de production vers la satisfaction des besoins de toutes et de tous, et incitera au développement d’une société solidaire. Malgré tout, il subsistera sans doute au sein de la société des groupes sociaux différentiables. Il sera alors nécessaire d’en redéfinir les frontières en réorganisant les métiers et les services publics et en développant les savoirs et les formations, ceci afin de mettre fin à l’inégalité entre urbains et ruraux, ou travailleurs manuels et intellectuels, comme l’a suggéré Cornelius Castoriadis. Il ne s’agit pas qu’une fois la classe capitaliste disparue, se forme une classe de « techniciens » ingénieurs, intellectuels ou savants, qui piloteraient la société !

Pour finir, une société sans classe n’est pas nécessairement une société sans système de domination – le racisme et le patriarcat par exemple ne disparaîtront pas par enchantement ! Mais le système capitaliste en tire profit et les encourage. Quand il aura disparu, un grand pas aura été franchi !

dimanche, novembre 02, 2008

Petit rappel: Aujourd'hui festival anti-raciste à Montréal...

Antifa Montréal vous invite à une fête de quartier anti-raciste dans Hochelaga-Maisonneuve.

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Dimanche, 2 novembre
14H00 (GRATUIT)
PARC PRÉFONTAINE
Montréal, Québec
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Autrefois un repaire de groupes d'extrême-droite, le quartier Hochelaga-Maisonneuve vit encore aujourd'hui des relents de racisme et de violences fascistes. Cependant, les boneheads n'ont pas les dessus. Par notre implication, nous pourrons enfin briser les plans de ceux qui voudraient implanter la haine autour de nous.

Afin de célébrer notre lutte et notre solidarité dans la différence, Antifa Montréal organise une journée d'événements populaires au Parc Préfontaine. Débutant à 14h, des compétitions de graffiti et de skateboard auront lieu, le tout agrémenté de musique et de bouffe variées. Venez jaser, danser et vous amuser avec nous!


PAS DE FACHOS DANS MON QUARTIER!
PAS DE QUARTIERS POUR LES FACHOS!

Antifa Montréal
http://antifa.ath.cx
comite.anti.racist@gmail.com