vendredi, octobre 31, 2008

Des nouvelles sur l'assassinat de Freddy Villanueva...

Un peu de développement sur l'affaire Villanueva, ce jeune abattu par des flics du SPVM à Montréal Nord, le 9 août dernier. Selon le Devoir, il aurait été abattu par le flic Jean-Loup Lapointe.

L'agent Lapointe a tiré quatre fois sur le jeune homme, mais l'a atteint à trois reprises, dont deux mortellement, d'après le rapport du coroner. Une enquête qui traîne en longueur et qui, parions le, disculpera encore un flic assassin...

mardi, octobre 28, 2008

Il y'a deux ans, Brad Will tombait assassiné par l'État Mexicain...

Le 27 octobre commémorait le deuxième anniversaire de l'assassinat du journaliste et anarchiste Brad Will. Il fut assassiné par des flic et membre du PRI(Parti Révolutionnaire Institutionnel). Voici, un texte publié sur Rébellyon.info, qui explique l'histoire. Au bas de ce billet, vous pouvez regarder les dernières images qu'il a filmé avant d'être abattu.

En mémoire d'un militant assassiné pour avoir lutter contre l'injustice...


Si le sujet vous intéresse, un souper-bénéfice se tiendra demain au DIRA au profit des prisonnierEs politiques d'Oaxaca.


Il y a deux ans, Brad Will tombait... à Oaxaca

Le 27 octobre 2006, au Mexique, à Santa Lucia del Camino, les bras armés du gouverneur de Oaxaca ont tiré sur la foule, et Brad Will, journaliste d’Indymedia New York a été tué.

Nous n’oublierons pas Brad Will

Ce 27 octobre 2007, près de 7000 personnes ont défilé, un an jour pour jour, à Oaxaca pour lui rendre hommage ; ainsi que pour toutes les autres personnes assassinées par le pouvoir mexicain.

Des affiches ont été posées au lieu où les milices gouvernememtales avaient abattu le camarade du réseau ami Indymedia.

Journaliste-vidéaste d’Indymedia New York, il était arrivé au début du mois d’octobre 2006 à Oaxaca pour couvrir les évènements liés à l’énorme mouvement de grève des enseignants soutenue par une grande part du peuple de cette région du Mexique.

Militant très jeune pour la justice sociale, l’écologie, le mouvement squat et les jardins communautaires, anarchiste et activiste convaincu, il ne ménageait pas son engagement au travers d’Indymedia par des séjours en Amérique latine (Equateur, Argentine, Brésil, Mexique : Chiapas, Oaxaca...) lors de révoltes, ou d’évènements populaires. Il est venu à Prague en septembre 2000 pour couvrir le contre-sommet contre le FMI et la Banque Mondiale. En tant que cinéaste de documentaires, il était en train de travailler sur un film concernant les bienfaits de la nourriture végétalienne et un autre sur la musique "folk-punk". Il avait 36 ans.

Or, le 27 octobre 2006, des tueurs partisans de l’assassin Ulises Ruiz, ont tiré sur la foule à proximité des barricades de l’APPO à Santa Lucía del Camino, dans la banlieue d’Oaxaca. Le journaliste d’Indymedia New York, Brad Will, a été touché en pleine poitrine et dans l’estomac par des coups de feu tirés à une distance de 30 à 40 mètres ; il est mort avant qu’il ne soit arrivé à l’hôpital. Six autres personnes ont été blessées par ces tirs. Trois autres personnes ont été tuées au cours de cette même soirée sanglante à Oaxaca. .

Mensonges des autorités mexicaines au sujet de l’assassinat de Brad Will

Les personnes ayant tiré les coups de feu ont été identifiées [1], puis arrêtées...puis relâchées peu de temps après.

Alors que tout le monde sait que c’est le gouvernement de l’État de Oaxaca qui est responsable de la mort de Brad Will, ainsi que de nombreuses autres personnes, aujourd’hui pour les autorités, la version officielle dit que c’est l’APPO (Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca) qui aurait assassiné ce journaliste indépendant ! Et oui, maintenant, selon la version officielle, ce seraient ceux qui ont transporté le corps de Brad Will qui seraient les assassins !

Pourtant des vidéos, accessibles partout, prises au moment-même à Santa Lucia del Camino, montrent très bien les balles qui sont tirées depuis 35 à 40 mètres par des paramilitaires et des policiers en civil sur la foule et sur Brad Will. Pourtant il y avait de nombreux témoins ; mais ces témoins ont été constamment harcelés par le gouvernement d’Ulises Ruiz Ortiz pendant le temps du procès, victimes de filatures, d’écoutes électroniques, d’intimidations...

Depuis quand quelqu’un qui participe à un mouvement populaire est assassiné par ce même mouvement populaire ? Seul un clown comme le juge clownesque Luis Salvador Cordero Colmenares peut avaler cette farce, cet énorme mensonge.

C’est très grave, car Juan Manuel Martinez Moreno passe en ce moment en procès pour un homicide que c’est le gouvernement qui l’a commis, et quatre autres personnes sont sous la menace d’être arrêtées si le gouvernement les trouve, dont Miguel Cruz du CIPO-RFM (Conseil Indigène Populaire de Oaxaca - Ricardo Flores Magon). Il s’agit d’une stratégie claire pour intimider le mouvement. Mais la force syndicale qui représente 70.000 enseignants à Oaxaca est très combattive et ne négociera pas avec le dictateur et ses marionnettes ; avec eux la farce ne passe pas. Au contraire les profs sont en train de se battre avec le reste du mouvement social contre les injustices et la répression dont souffre terriblement le peuple de Oaxaca.

On peut penser que cet automne va être chaud à Oaxaca.

Aujourd’hui, il y a encore des prisonniers politiques dans les geôles mexicaines

- N’oublions pas les compagnes et compagnons injustement emprisonné-e-s depuis le début du mois de mai 2006, suite à la répression sauvage déclenchée contre les habitants de San Salvador Atenco. Certains et certaines ont déjà été relâché-e-s, mais d’autres restent encore aujourd’hui injustement incarcéré-e-s, notamment le compañero Ignacio del Valle, membre du Front communal pour la défense de la terre (FPDP). Son cas illustre parfaitement l’injustice faite loi et institution qui règne dans ce Mexique agonisant.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées ou ont disparu
et c’est encore le cas très récemment...
La répression sanglante continue au Mexique

- Chiapas : dans la nuit du 3 octobre 2008, six paysans assassinés par balles par des policiers fédéraux et de l’État à l’Ejido Miguel Hidalgo. Cet ejido (terrain communal) est rattaché à la municipalité de La Trinitaria, contrôlant, ce qui n’a pas plu aux autorités, depuis presque un mois le site maya des ruines archéologiques de Chincultik, situées à trois kilomètres, que le gouvernement laissaient complètement à l’abandon. En plus des 6 morts, il y a eu 17 personnes blessées, dont deux très gravement, qui se rétablissent dans un hôpital de la ville de Comitan et 36 personnes arrêtées.

Alors que sept mille personnes vivent dans cette communauté, et qu’un processus de négociations avait démarré avec les autorités sur la gestion des ruines, cette agression par 340 policiers fédéraux, aidés des renforts de policiers ministériels et d’autres corps de la police, fut violente et soudaine, sans aucun motif, avant un affrontement où les habitants ont réussi à désarmer 77 policiers. Les policiers semblaient être drogués, ils ont frappé sans discrimination enfants, femmes et personnes âgées. On peut observer dans les rues et dans certaines maisons des traces de sang, des douilles usagées de gros calibres éparpillées et des impacts de balles. Certains habitants qui venaient chercher des blessés ont été abattus froidement. Dans leur colère suite à ces assassinats, huit véhicules de policiers ont été endommagés par les paysans. Les 36 détenus ont été libérés peu après en échange des armes prises aux policiers.

[1] Le policier municipal Juan Carlos Soriano (en tee-shirt rouge et mitraillette en main, à gauche sur la photo), Manuel Aguilar, chef du personnel de la municipalité de Santa Lucia del Camino (au centre), Abel Santiago Zárate, régisseur de la Sécurité publique et militant du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) (à droite), et Pedro Carmona, un ancien paramilitaire, ont été identifiés comme les auteurs présumés des coups de feu qui ont coûté la vie au cameraman Brad Will, 36 ans, le 27 octobre 2006. Les quatre hommes ont tiré sur une barricade dressée par des instituteurs de l’Assemblée populaire des peuples de Oaxaca (APPO), qui réclame depuis plusieurs mois la destitution du gouverneur de l’Etat de Oaxaca, Ulises Ruiz Ortiz. Brad Will se trouvait à proximité de la barricade lorsqu’il a été mortellement blessé à la poitrine. Plusieurs habitants de Santa Lucia del Camino ont formellement reconnu les trois fonctionnaires. La municipalité, de son côté, a confirmé qu’ils étaient bien les auteurs des tirs. Un cinquième homme serait impliqué dans la mort du journaliste. Manuel Aguilar, Abel Santiago Zárate et Pedro Carmona ont été arrêtés, selon Indymedia.

lundi, octobre 27, 2008

Le cirque électoral...la suite!


Le 5 novembre, il est possible que des élections québécoises soient enclenchées. Tout indique que nous serons incitéE à aller aux urnes le 8 décembre alors que les panneaux électoraux fédéraux sont encore là pour nous rappeler le dernier cirque électoral.

Ce sera la 6ième fois depuis 2003, que les québécoisEs subiront des élections. En 2004, 2006 et 2008, le fédéral nous a imposé à coup de millions de dollars des élections pour se retrouver finalement avec un gouvernement minoritaire et un taux d'abstention record(40,9%). Rien de plus reluisant pour le palier provincial qui a déclenché des élections en 2003, 2007 et possiblement en 2008. On se rappellera d'ailleurs que les élections de l'an passé ont porté les libéraux minoritaires au pouvoir, ce qui n'était jamais arrivé depuis 1878. De plus, ce fut, à l'exception de 2003 (29,58%), le taux le plus élevé d'abstention depuis 1927 (43,62%), soit 28,77%. (source)

On peut d'ailleurs soupçonner que le bilan ne sera guère plus avantageux en 2008, pour une démocratie parlementaire qui semble de plus en plus en phase terminale. L'écart entre les riches et les pauvres est de plus en plus grand, on sabre dans les services sociaux, mais on se permet de flamber des centaines de millions de dollars pour des élire des politiciens qui n'ont plus aucune crédibilité face à la population. Avec une crise économique majeure, et une démocratie bourgeoise en dégénérescence un peu partout sur la planète, que peut-on encore espérer de ce système basé uniquement sur le profit aux détriments des droits les plus fondamentaux? Plus que jamais nous devons déserter les urnes et occuper la rue...

Nos camarades de Voix de Faits(NEFAC-Québec) ont écrit un billet intéressant sur ces possibles élections, que vous pouvez lire ici:


"Plusieurs sources ont confié à Radio-Canada que les Québécois devraient aller aux urnes le 8 décembre prochain. Le premier ministre Jean Charest devrait rencontrer le lieutenant-gouverneur, Pierre Duchesne, le 5 novembre pour dissoudre le Parlement."


Pour les optimistes qui osaient croire que nous aurions la paix pour quelques mois, c'est tant pis. Encore une fois, le cirque électoral va nous faire un boucan de merde et brûler encore quelques centaines de millions de plus. La défaite du parlementarisme est encore en vue, mais les constats seront toujours les mêmes. La population sera traitée de lâche et accusée de déserter son premier devoir que serait supposément celui d'aller voter.

Qui a dit, au fond, que c'était un devoir que d'aller voter. Pourquoi devrions-nous nous déplacer pour aller signer un chèque en blanc à unE parfaitE inconnuE? Qui sont ces gens qui disent nous représenter? Les dernières élections fédérales nous ont montré que la population, enfin la majorité, n'a pas été voter ou n'y avait tout simplement pas droit. Il est commun et accepté que les personnes mineures n'aient pas le droit de vote, mais les décisions illégitimes prises au parlement/à l'assemblée nationale auront un impact sur la vie de la population entière.

Encore une fois, les grands clowns de ce monde vous promettront ciel et terre afin que vous leurs offriez du boulot grassement payé, afin que vous leurs donniez une laisse pour contrôler votre destinée.

L'abstentionnisme, c'est refuser ce système de merde. C'est démontrer aux gouvernantEs de ce monde que nous ne leurs accordons aucun crédit. C'est un acte, contrairement à ce que les parlementaristes vous disent. S'abstenir, c'est dire aux candidatEs "allez vous faire foutre". C'est dire au parlement/l'assemblée nationale que ça ne représente rien pour nous.

Si vous êtes trop paresseux/euse pour commettre l'acte de vous abstenir, et bien aller donc voter pour celui ou celle qui vous plaît le plus, c'est ça le parlementarisme.

dimanche, octobre 26, 2008

Oaxaca, sur les routes de la résistance

Souper-bénéfice pour les prisonnierEs politiques

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Mercredi 29 octobre – 18h30
DIRA
2035, St-Laurent, 3ième étage
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Il y a deux ans déjà, la ville de Oaxaca s’enflammait sous les barricades mises en place par la population, en appui aux professeurEs, dont le campement de résistance avait été délogé violemment par la police fédérale. En résistance pendant plus de 5 mois, l’appareil militaire mexicain aura finalement raison de la vaste mobilisation populaire… mais pas de la lutte! Les mouvements locaux, syndicats, professeurEs, étudiantEs, autochtones, paysanNEs, tous continuent à s’organiser et se préparer. Notamment par la solidarité avec les prisonnierEs politiques et leurs familles.

Venez assister à une soirée en compagnie de Milène, du
Collectif Libertaire Magoniste de Oaxaca. Depuis maintenant un an, Milène vit à Oaxaca, en cherchant à développer des liens de solidarité entre le Québec et le Mexique.

Durant la soirée, il y aura projection de film et discussion sur l’actuelle situation au Mexique, notamment le récent soulèvement à Morelos… qui, aux dires de plusieurs, semblent prendre le chemin de ce qui s’est passé à Oaxaca.

En début de soirée : bouffe et breuvages. Vente de matériel réalisé par les prisonnierEs politiques, ainsi que des disques et films. Tous les profits iront aux prisonnierEs politiques de Oaxaca

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Mercredi 29 octobre – 18h30
DIRA
2035, St-Laurent, 3ième étage
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Il faut dire qu'il s'en passe des choses au Mexique! En fait chaque jour passe avec son lot de communiqué et d'évènements qui se sont déroulé soit dans Oaxaca, au Chiapas, dans Morelos ou a quelconque autre endroit. L'actualité mexicaine devient rapidement difficile a suivre pour quelqu'un qui ne lit pas en espagnol...

Pour y voir mieux, je vous conseille deux blogue: Résistance en terre Mexicaine, un nouveau blogue (pas encore tout a fait au point...) bourré d'info et réalisé par un camarade libertaire québécois qui vit là-bas et Angry White kid, même formule, mais par un californien anglophone

Sur ce, je vous laisse sur un texte parut dans l'excellent journal CQFD (disponible a l'Insoumise a Montreal) , une entrevue avec deux libertaire actif au sein de l'APPO

à lire ici


Discussions et débats sur la création d'une nouvelle organisation communiste-libertaire: Une société communiste-libertaire.


Quoi?L'Union Locale de la NEFAC-Montréal vous invite à une conférence-débat sur l'organisation anarchiste et la création d'une société communiste-libertaire. Nous y discuterons du projet de société communiste-libertaire dans le cadre de la refondation de la NEFAC au Québec.
? Café Chaos-2031 St-Denis, Montréal.
Quand? Samedi le 1er novembre 2008 à 14h.


samedi, octobre 25, 2008

Common Cause-Parution du no.6 de Linchpin.


Nos camarades de Common Cause,une fédération communiste libertaire Ontarienne, viennent de publier leur sixième numéro de Linchpin, leur publication.

Pour lire leur publication:
Ici

Un policier cinglé a mis sans dessus dessous le Pro-Gym Serge Mongeau



Cette nouvelle a certainement eu un echo dans la population du quartier Hochelaga récemment. Un policier en dépression qui avait été réintégré dans ses fonctions (bravo le SPVM pour son évaluation des risques!) a forcé un gym et s'y est barricadé. Il a d'abord lancé quelques haltères puis s'est mis à tirer dans le plafond avec son arme de service. Jusqu'ici, tout est normal: un flic, c'est cinglé à la base, et d'en voir un déconner une fois de temps en temps c'est tout à fait normal (quoique innaceptable, on s'entend). Le problème vient après.

Généralement, quiconque voit un fou tirer dans le tas avec une arme et qui lui-même se retrouve armé va penser à raisonner de force la personne. Sauf le SPVM! Il a décidé d'y aller de main morte avec un de ses membres. Étrange, puisque depuis ces années, c'est le genre de salades qu'on nous sert pour justifier que le SPVM a tiré sur quelqu'un (à savoir: la présence d'une personne incontrôlable, potentiellement armée).

Parlons-en à la famille de Freddy Villanueva, lui qui a été tué alors qu'il n'était pas armé dans un parc de Montréal Nord. Quand le SPVM tue quelqu'un qui n'a pas la possibilité de tuer (parce que sans arme), il va amplifier la menace pour la rendre crédible, alors que si c'est un flic armé qui tire au hasard, ils minimisent la menace. Dans le fond, quand ils ne connaissaient pas la personne, le simple fait qu'elle soit une menace potentielle (elle peut-être armée!) en fait un danger de facto (en somme c'est un acte xénophobe). Quand ils connaissent bien la personne impliquée, alors là ça change tout! Deux poids deux mesures.

L'utilisation des balles de caoutchoucs contre une arme à feu (comme dans le cas du flic barricadé au Pro-Gym) semble un peu "hors normes"- généralement, ils utilisent une réplique proportionnelle. Mais ça se justifie: c'est un flic défendu par la Fraternité. Différent. C'est là qu'on voit que toute l'argumentation du SPVM fout le camp. Dans les cas de mort d'homme, ils invoquent toujours un danger imminent. Quant c'est un agent qui fait des conneries, ils plaident plutôt pour un surmenage.

L'affaire du Pro-gym nous démontre que les flics décident toujours de tuer ou pas quelqu'un, des moyens à employer pour contrôler la personne dépendant qui est cette personne, et non dépendant des circonstances. Quand un flic sort son arme pour se défouler dans le plafond d'un gym, ça passe. Quand un brave citoyen n'accepte pas d'être arrêté sans raison (comme Freddy Villanueva), on le tire, le matraque, l'arrête. etc...

Mais bon, on pourait oublier tout cela (en fait non, mais on prétenderait), si les flics avaient bien fait leur job et avaient mis en accusation le mec cinglé impliqué dans la fusillade. MAIS C'EST MÊME PAS LE CAS! Ils en sont toujours à étudier son cas, voir si il n'avait pas des troubles mentaux avant de l'accuser! Et Richard Barnabé? Et J.-P. Lizotte? Leur cas a-il été évalué? Faut-il rappeller que les deux souffraient de problèmes psychologiques lors de leur altercation avec les flics? Les flics du SPVM les ont exterminés parce que hors-normes. Ont-ils eu le droit à une quelconque considération? Les troubles mentaux n'ont jamais été une circonstance atténuante pour la police, ils ont toujours été un facteur aggravant. La seule circonstance atténuante, c'est que le dément du Pro-Gyms était un flic.

Le deux poids deux mesures, on n'en veut plus.

vendredi, octobre 24, 2008

800 travailleurs-euses en grève générale chez Maxi.


Tiré du blogue de nos camarades de Québec-Voix de Faits)
Vers 10h mercredi matin, quelques 800 personnes ont quittés leur poste de travail en même temps pour rejoindre une ligne de piquetage. C'était le début d'une nouvelle grève générale illimitée. Rien de bien original là dedans... Et pourtant, il s'agit du plus fort mouvement de grève depuis bien longtemps dans le secteur des services. En effet, le mouvement touche treize épiceries Maxi de l'est du Québec et de la Mauricie (Les 13 magasins touchés se répartissent ainsi: sept dans la région de Québec, trois en Mauricie, un à Rimouski, un à Montmagny et un à Sept-Iles. ).

«On a donné pas mal de chances à la négociation. Mais un moment donné, il faut que ça arrête»
(un syndiqué cité dans Le Nouvelliste)

Les employéEs concernéEs négocient depuis plus de deux ans. Pourquoi la grève maintenant? La chaîne a cédé devant le syndicat à Baie Comeau et a offert des conditions qui ferait l'affaire des salariéEs. On parle entre autre d'une augmentation de salaire de 3% par année, ce qui ne serait que justice quand on sait que le maigre salaire des employéEs est gelé depuis... six à huit ans (dépendant des cas). Autres enjeux: une protection pour les employéEs régulierEs, la rotation pour la journée du dimanche, le choix des horaires par ancienneté. Bref, rien d'extraordinaire mais des trucs qui peuvent faire toute la différence dans la qualité de vie.

La stratégie syndicale dans cette négociation est relativement simple: le local 503 des TUAC veut uniformiser les conditions de travail dans un maximum de magasins et ne négocier qu'une seule convention collective (une demande d'accréditation unique pour 13 épiceries a d'ailleurs été déposée). Il s'agit d'une stratégie de syndicalisme industriel qui a fait ses preuves. Les patrons ne veulent rien savoir. Même s'il ne s'agit pas de franchisés, même si le travail est le même partout, ils s'entêtent à vouloir gérer le tout magasin par magasin, en fonction de la rentabilité des boutiques. Bref, ils veulent maintenir le précariat qui a fait leur fortune.

Non content de vouloir monter les syndiqués les uns contre les autres, la compagnie veut aussi monter les clientEs contre les employéEs. Dans une pub publiée aujourd'hui, Loblaws admet candidement que leur engagement d'offrir le panier le moins cher est directement lié aux conditions de travail. Bref, c'est grâce à l'exploitation honteuse de leurs salariéEs --qui gagnent en moyenne 11$ de l'heure-- qu'ils peuvent nous offrir ces offres imbattables et, par ricochet, engranger les profits que l'on sait.

Provigo exploite les bannières Maxi, Provigo, Loblaws, L'Intermarché, Axep, Presto. L'entreprise et ses marchands affiliés emploient près de 30 000 personnes au Québec.

La lutte s'annonce dure. Déjà, la menace de fermeture plane pour certaines épiceries. Pour faire changement, il serait bon de se ranger du côté de ceux et celles qui luttent. Partir en grève n'est jamais facile, nous saluons ceux et celles qui ont le courage de le faire.Si vous croisez une ligne de piquetage sur votre chemin, prenez le temps de vous arrêter pour jaser ou de klaxonner votre sympathie. Puisque la direction de l'entreprise soutient que ces magasins sont fermés jusqu'à nouvel ordre, n'allez pas faire vos emplettes aux autres commerces de leur chaînes en guise de solidarité (Maxi, Provigo, Loblaws, L'Intermarché, Axep, Presto). C'est bien le moins que l'on puisse faire...

==> le site du syndicat

jeudi, octobre 23, 2008

Un groupe de Montréal menacé d'être poursuivi par des ex-musiciens obscures...

Le groupe Montréalais Brasse-Camarade, qui s'appelle dorénavant Mise en Demeure, a reçu une mise en demeure, pour avoir utilisé le nom d'un groupe de musique Ontarien oublié de tous-tes. Il semblerait flagrant qu'ils aient eu l’intention de semer la confusion et de s'approprier l’achalandage associé à la marque et à la réputation de ces braves gens. Mise en Demeure a publié un communiqué sur le CMAQ à ce sujet. Une histoire qui semble surréel, mais qui démontre encore une fois l'abberation de la logique capitaliste. Il faudrait peut être qu'ils retrouvent un autre groupe antérieur à ces inconnus des masses, et portant le même nom, pour leur faire une mise en demeure à leur tour...Tant qu'à être dans l'absurde.
Pour lire leur communiqué...

mardi, octobre 21, 2008

Si la tendance se maintient, la lutte des classes se poursuivra...


Selon le rapport de l'OCDE "Croissance et inégalités", la croissance économique au cours des 20 dernières années a davantage bénéficié aux riches qu’aux pauvres. Dans certains pays, notamment l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la Finlande, l’Italie et la Norvège, l’écart s’est également accentué entre les riches et la classe moyenne. Rien de bien étonnant...

Les statistiques pour le Canada, nous démontrent que le 10% le plus riche de la population est plus riche que la moyenne des pays de l'OCDE, tandis que dans les 10 dernières années, la pauvreté(représentant les gens ayant un revenu inférieur à la moitié du revenu médian) a augmenté de 12%. De plus 6% des personnes agées vivent dans la pauvreté. Un taux qui augmente à 15% pour les enfants.

Le rapport obtient les conclusions globales que:

-Depuis 1980, la pauvreté chez les personnes âgées a reculé dans les pays de l’OCDE.
-En revanche, la pauvreté a progressé chez les jeunes adultes et dans les familles avec enfants.
-En moyenne, dans les pays de l’OCDE, en 2005, un enfant sur huit vivait dans la pauvreté.

Rien de nouveau sous le soleil, dans ce rapport si ce n'est des nouveaux chiffres qui nous confirment que le futur est loin d'être rose pour quiconque n'est pas né d'une famille riche. Bref, la bourgeoisie s'enrichit tandis que la classe exploitée s'appauvrit. N'est-ce pas la base du capitalisme?

lundi, octobre 20, 2008

Causerie libertaire et débat.



« L’odeur exquise du pot au feu », « Gants de boxe », « Une salle à moitié vide », « Ricane & Quolibet » vous invitent à UNE CAUSERIE LIBERTAIRE en présence de Mathieu Houle-Courcelles auteur de SUR LES TRACES DE L’ANARCHISME AU QUÉBEC (1860-1960), Lux, 2008

Où : Au DIRA 2033, St Laurent (Montréal)
Quand : Le 24 octobre – 19h30

Présentation du livre par l’auteur puis causerie

Pourquoi une causerie, pourquoi ce livre ?

La causerie ?
Elle a longtemps été pratiquée par les anarchistes individualistes en réponse au formalisme pédagogique des Universités Populaires dont ils affirmaient qu’elles ne faisaient que renouveler les rôles des détenteurs de connaissances face à l’ignorance, maintenir le rôle du maître face à l’élève. Libertad en fut un ardent propagandiste. Par principe les causeries pratiquent un échange et une communication basées sur la participation ouverte de tous et non sur la maîtrise d’un seul ou de plusieurs sur la parole.
Difficile mais possible !

Le livre ?
Sur les traces de l’anarchisme au Québec remplit un vide criant. Il met en perspective historique le renouveau actuel du mouvement libertaire puisqu’il propose nombre de références historiques, plusieurs rappels des luttes sociales en lien avec les flux migratoires des militants européens, et jette un regard nouveau sur les répressions des organisations ouvrières, syndicales et politiques d’un point de vue anarchiste. Cette approche manquait cruellement dans l’histoire du Québec où la plupart des luttes sociales passées paraissent ignorées ou traitées dans une perspective souverainiste ou indépendantiste, y compris dans quelques milieux se réclamant de l’anarchie. Mathieu Houle-Courcelles se livre à un véritable travail de pédagogie et d’histoire qui s’adresse à ceux qui veulent connaître l’anarchie comme idéologie prolétarienne du siècle dernier et au 19e, à ceux qui luttent et défendent toujours ses idéaux et son utopie et enfin à ceux qui s’inspirent des combats révolutionnaires menés sous sa bannière de l’Espagne de 36 aux divers groupes et comités autonomes de 1968 à 2008 et à leur influence sur les luttes sociales québécoises.

Dans la débâcle des mémoires militantes, ce livre est un rappel nécessaire et une compréhension accrue des tendances libertaires et des tensions vers l’émancipation manifestées ici, dans les luttes d’un Québec qui semblait jusqu’alors ne nous léguer comme héritage que la légitimation d’une mémoire nationaliste.

Le livre de Houle-Courcelles démystifie cet héritage trop net, il révèle de constantes préoccupations prolétariennes mêmes souterraines et un courant de libres penseurs têtus bien que durement malmenés et combattus, contraints par les circonstances de la répression à l’éparpillement, à des succès partiels, à une semi-clandestinité ou à l’exil. Les luttes de classe et la révolte ont emprunté ici aussi les chemins de l’anti-autoritarisme ; la lutte contre les pouvoirs a côtoyé les tentations de la démocratie directe et l’athéisme fut revendiqué de manière significative bien avant la quasi-disparition de l’église dans les années 60.

Sur les traces de l’anarchisme au Québec retrace ce difficile trajet vers l’émancipation. Il montre d’autres parcours individuels ou collectifs, des révoltés aux libres penseurs, en qui, nous indique Houle-Courcelles, on peut reconnaître les traces ou la présence effective d’idées anarchistes suivies d’actes et de propagandes non loin d’une pratique et d’une théorie libertaires ; Houle-Courcelles rend à beaucoup d’entre ces militants et individus affranchis, libres penseurs et/ou révoltés, une présence et une parole concrètes, ce qui dans le contexte actuel de banalisation de l’individualité, est déjà un apport considérable. Il rappelle les bases et les vérités longtemps confisquées par les spécialistes d’une histoire sociale nationale exemplaire et trace le territoire de leurs luttes, indique leurs revendications, leurs succès et leurs échecs au fur et à mesure de la constitution d’une classe ouvrière et de l’installation des émigrés d’Europe quelle que soit leur culture d’origine.

Bien entendu cet ouvrage pose quelques questions qui justifient pleinement une discussion du et dans le milieu, dont par exemple l’arbitraire de certaines traces rassemblées et assimilées à l’anarchisme, l’absence dommageable, justifiée ou non, de toute mention de critique libertaire du nationalisme québécois, une approche « plateformisme » des courants libertaires mentionnés, etc. Les sujets de discussion ne manquent pas !

Bonne et constructive causerie !

22 Octobre 2008, JUSTICE POUR ANAS!


PIQUETAGE POUR RÉCLAMER UNE ENQUÊTE PUBLIQUE ET DÉNONCER LA POURSUITE DE LA FRATERNITÉ POUR FAIRE ANNULER L'ENQUÊTE


Mercredi 22 Octobre 2008,
16h, Bureau de la Fraternité des Policiers de Montréal
480, rue Gilford (métro Laurier - sortie St-Joseph)
!! Bienvenue aux familles !!
!! Apportez vos bannières et pancartes !!

-- Joignez-vous a nous pour dénoncer la poursuite intentée par la Fraternité des Policiers et Policières de Montréal contre la famille Bennis et la coroner Rudel-Tessier pour empêcher la tenue d'une enquête publique sur le meurtre d'Anas!

-- Le 22 Octobre marque la Journée nationale contre la brutalité policière et la répression aux États-Unis. Dénonçons la mauvaise foi et le manque de transparence de la Fraternité des Policiers et exigeons la fin de la brutalité policière.
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Le 1er décembre, 2005, Mohamed Anas Bennis, un jeune Canadien d'origine marocaine âgé de 25 ans, a été tué par l'agent Yannick Bernier alors qu'il revenait de sa prière du matin dans son quartier de Côte-des-Neiges. Depuis, un voile opaque entoure les circonstances qui ont mené à sa mort, et les nombreuses questions de la famille restent sans réponse.
Depuis près de deux ans, la famille Bennis et la Coalition Justice pour Anas exige une enquête publique, indépendante et complète, pour enfin faire la lumière sur les circonstances ayant mené à la mort d'Anas.
En juin dernier, la Coroner en chef du Québec Louise Nolet a finalement ordonné la tenue d'une enquête publique. Cependant, à la fin du mois d'août 2008, la Fraternité des Policiers et Policières de Montréal a lancé une poursuite judiciaire contre la coroner Rudel-Tessier et la famille Bennis, afin d'empêcher la tenue de l'enquête,sous prétexte que toutes les réponses aux questions de la famille auraient déjà été trouvées. Pourtant, jusqu'ici, la famille n'a obtenu aucune réponse à leurs questions qui continuent de s'accumuler: pourquoi le supposé couteau qu'Anas aurait utilisé selon la version des policiers n'a jamais fait l'objet d'une expertise et n'a jamais été montré? Pourquoi la vidéo de la scène n'a jamais été rendue publique?Pourquoi les agents Bernier et Roy n'ont jamais témoigné publiquement ni subi de contre-interrogatoire sur leur version des faits?
L'action de la Fraternité des Policiers ne fait qu'ajouter une couche de questions pour la famille Bennis et révèle la mauvaise foi et le manque de transparence de laSPVM: si les policiers n'ont rien à cacher, pourquoi s'obstinent-ils à empêcher la tenue d'une enquête publique? Il faut souligner qu'il s'agit de la même fraternité qui conteste l'enquête publique sur la mort de Michel Berniquez (tué par un policier en 2003) et dont le chef Yves Francoeur affirmait que l'agent Lapointe (qui a tué Fredy Villanueva le 9 Août dernier) avait "bien fait son travail".

::::LA COALITION JUSTICE POUR ANAS::::

La Coalition Justice pour Anas demande:
1. L'accès immédiat a tous les rapports, preuves et informations concernant la mort de Mohamed Anas Bennis pour la famille Bennis et le public;
2. Une enquête publique, indépendante et complète sur la mort de Mohamed Anas Bennis;
3. La fin de l'impunité et de la brutalité policière.

Coalition Justice pour Anas
514 342-2111

Hôtellerie: Les scabs font encore leur sale boulot.



Un article du Devoir de ce matin rapporte que les employé-es du Sheraton Four Point, ont manifesté hier afin de dénoncer la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective. Les 80 travailleurs-euses, syndiqué-es à la CSN sont en lock-out depuis le 25 août 2008.

Les manifestants ont été appuyés-ées dans leur action par d'autres membres de la CSN, soit ceux de l'Hôtel Reine Elizabeth de Montréal et du Holiday Inn de Longueuil, touchés par des conflits de travail.

"Les tensions se sont accrues à ces trois endroits où les syndiqués dénoncent le recours à des briseurs de grève. Selon le président de la Fédération du commerce de la CSN Jean Lortie, les employeurs de ces trois hôtels ont recours à des mineurs, qu'ils déclarent faussement être des bénévoles. M. Lortie soutient que cette pratique a été condamnée par la Commission des relations du travail."

Les principaux points en litige touchent notamment les augmentations de salaire, la diminution de la charge de travail pour les préposés aux chambres et la limitation au recours des agences de personnel.

La Fédération du commerce de la CSN a conclu des ententes avec 28 hôtels de la province depuis le début de ces négociations entamées l'été dernier et les travailleurs-euses de 10 hôtels sont toujours en négociation.

Tiens ça me rappelle un petit texte que l'écrivain Jack London écrivit au début du siècle..

(...)Après que Dieu a achevé de créer le crotale, le crapaud et le vampire, il lui restait encore un peu de substance immonde avec laquelle il créa le briseur de grève.
Le briseur de grève est un animal à deux pattes avec un esprit tordu, un cerveau dilué et une moelle épinière visqueuse et gluante.
À la place du coeur, il a une tumeur de principes pervertis. Quand le briseur de grèves marche dans la rue, les hommes lui tournent le dos, les anges pleurent dans le ciel et les démons eux-mêmes ferment les portes de l'enfer pour l'empêcher d'entrer.
Aucun homme n'a le droit d'être un scab, aussi longtemps qu'il existe une mare pour qu'il s'y noie ou une corde assez longue pour qu'il se pende.
Comparé au scab, Judas était un gentlemen: il eut au moins le courage de se pendre après avoir trahi son Maître(...).

dimanche, octobre 19, 2008

Le mouvement étudiant à travers la presse anarchiste

Nous avons publié un recueil de textes monté à partir d'un vieux dossier du site de la NEFAC. Voici la brochure en téléchargement libre.

PRÉFACE

Mai 68, un symbole toujours très présent dans les sociétés occidentales. Surtout chez les étudiantes et étudiants qui espèrent changer le monde. Beaucoup sont encore de ce nombre, mais il reste qu'aujourd'hui, il est difficile de comparer la force de la mobilisation étudiante à celle qui a fait sa renommée. Et pourquoi ne pas aider un peu, s'est-on dit à la NEFAC! Bien sûr, on est loin d'une éducation populaire autogérée au Québec. On peut aussi reprocher aux syndicats étudiants mille et un tournants : sa structure bureaucratique, la tendance à la centralisation, sa propension à vouloir être légitimement reconnu et donc de satisfaire les demandes gouvernementales et médiatiques, etc. Dans tous les cas, même s'il faut encourager les alternatives concrètes autonomes à ce système d'éducation pourrie, la solution ne réside pas dans la désertion des mouvements sociaux. Les masses ne seront pas spontanément révolutionnaires après tout.

Ces dernières années, le combat du mouvement étudiant s'est relevé de ses cendres avec la naissance de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante. Initiatrice de la mobilisation étudiante de 2005, la plus rassembleuse de l'histoire du Québec, sa fondation en 2001 voulait faire renaître la tradition du syndicalisme de combat de l'ANEEQ et du MDE contre le corporatisme des fédérations étudiantes. Devant la privatisation à bon train de l'éducation, la hausse de la facture étudiante, les coupures dans les prêts et bourses, des étudiants et des étudiantes se mobilisent pour contrer les coupures. À la NEFAC, nous avons cru bon s'y investir : l'éducation est un droit collectif qu'il faut défendre en tant qu'étudiants et étudiantes, mais aussi en tant que travailleurs et travailleuses. C'est dans la lutte qu'il faut apprendre à s'organiser.

Le mouvement étudiant est une première expérience militante pour plusieurs. Particulièrement pendant les grèves, l'organisation nécessite l'implication des membres : autogestion collective de la bouffe, du local, de la négociation ; prises de décision collective en assemblée générale ; délibération sur les stratégies politiques sont autant d'exemples qu'on garde en mémoire. Nous apprenons aussi de nos erreurs et en ce sens, détaillons notre argumentaire tactique et théorique. Les activistes radicaux n'ont-ils pas tous et toutes connu-e-s une organisation de ce genre? Au Québec en tout cas, plusieurs d'entre nous ont connu l'une ou l'autre des grèves étudiantes.

Nous vous présentons ici un recueil des textes que nous avons publiés en lien avec le mouvement étudiant et ses mobilisations depuis 1996 : grève générale étudiante de 1996, de 2005 et la tentative de 2007 ; Sommet du Québec et de la Jeunesse, mobilisation contre la Zone de libre-échange des Amériques, Réseau anarchiste en milieu étudiant (RAME). Nous opposons à la vision syndicaliste une perspective révolutionnaire d'autogestion. Mais si on dénonce la bureaucratie syndicale, nous appelons aussi à rejoindre les mouvements sociaux dans leur lutte et défendre nos positions communistes libertaires.

Montréal, mai 2008

Des employé-es de 2 hôtels font un vidéo revendicatif.

Un petit vidéo fait par les employés-es de l'hôtel du Candlewood et du Holiday Inn Express, pour dénoncer la non reconnaissance du syndicat par la famille Aquilini.

La fièvre du hockey gagne les amateurs, et la fièvre de la solidarité a attaqué depuis 2 ans les travailleuses et les travailleurs d'un hôtel possédé par la famille Aquilini, à Montréal. Les Aquilini sont aussi les propriétaires des Canucks de Vancouver.

vendredi, octobre 17, 2008

La crise des subprimes pour les nuls...


Un ami m'a envoyé un petit texte "pédagogique" qui explique de façon imagée ce que beaucoup ne parviennent pas encore à comprendre...les causes de la crise des subprimes. Bien entendu ce texte est humoristique, mais représente tout de même bien la logique absurde de ceux qui nous dirigent...À lire comme une fable!

Alors voilà, Mme. Ginette a un bar à Chibougamau, « Chez Ginette ». Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.

Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base de la grosse bière et du « shooter de tequila ».

Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "crédits des clients" du petit bar constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des clients réguliers comme garantie.

Au siège de la banque, des courtiers avisés transforment ces actifs recouvrables en REER, FEER, CPG, FNB, SPVM, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.

Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Toronto et de Montréal, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les « bill non payés » des clients de Mme Ginette).

Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.

Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du bar de Chibougamau n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.

Le bar de Mme. Ginette fait faillite.

C'est la crise financière mondiale et le monde entier est dans la merde jusqu’au cou ... !

Le massacre du 17 octobre 1961...


Il y'a 47 ans se déroulait un sombre épisode quasi oublié de l'histoire française. Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre- feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Cette journée, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes, perdirent la vie aux mains des forces de police, suivant les ordres de leurs supérieurs.

Sur le boulevard Bonne-Nouvelle, au pont de Neuilly, au Pont-Neuf d'Argenteuil et en d'autres lieux, les policiers tirent sur les manifestants. Sur les ponts aux portes de Paris et sur le pont Saint-Michel, des hommes sont précipités à la Seine. En plein Paris et pendant plusieurs heures se déroule une véritable chasse au faciès, à laquelle la population parisienne assiste et collabore même parfois. L'état a toutefois vite faite d'oublier cette histoire.

Au lendemain de la manifestation, le bilan officiel est de deux morts algériens. Cependant, s'il n'est pas possible de déterminer exactement combien d'algériens furent tués le 17 octobre 1961 et les jours qui suivirent, il reste que le chiffre de plusieurs centaines de morts, avancé par plusieurs historiens, est le plus vraisemblable. De nombreuses archives administratives qui auraient été essentielles au dénombrement des victimes ont aujourd'hui disparu.

Pour plus de détails historiques--voir ici.(source) .

Aujourd'hui à Paris des gens défileront en mémoire de ces meurtres étatiques 47 ans plus tôt. L'État français doit reconnaître sa culpabilité et avouer qu'elle a commis un crime contre l'humanité. Un pan d'histoire sordide du capitalisme que jamais nous ne devons oublier...
Un rappeur français-Medine-algérien de naissance, dont le rap contestataire fait des remous en France, a fait un titre qui s'intitule 17 octobre 1961. Voici donc le vidéo...

mercredi, octobre 15, 2008

Festival Anti-Raciste dans Hochelaga-Maisonneuve

Antifa Montréal vous invite à une fête de quartier anti-raciste dans Hochelaga-Maisonneuve.

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SAMEDI, 25 OCTOBRE
14H00 (GRATUIT)
PARC PRÉFONTAINE
Montréal, Québec
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Autrefois un repaire de groupes d'extrême-droite, le quartier Hochelaga-Maisonneuve vit encore aujourd'hui des relents de racisme et de violences fascistes. Cependant, les boneheads n'ont pas les dessus. Par notre implication, nous pourrons enfin briser les plans de ceux qui voudraient implanter la haine autour de nous.

Afin de célébrer notre lutte et notre solidarité dans la différence, Antifa Montréal organise une journée d'événements populaires au Parc Préfontaine. Débutant à 14h, des compétitions de graffiti et de skateboard auront lieu, le tout agrémenté de musique et de bouffe variées. Venez jaser, danser et vous amuser avec nous!


PAS DE FACHOS DANS MON QUARTIER!
PAS DE QUARTIERS POUR LES FACHOS!

Antifa Montréal
http://antifa.ath.cx
comite.anti.racist@gmail.com

Un dangereux religieux d'extrême-droite coupable de pédophilie! L'histoire de Daniel Cormier

Voilà c'est fait, il était temps! Daniel Cormier a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une mineure. Ça fait plusieurs années que cela traine en longueur devant les tribunaux, mais enfin c'est terminé. Qui plus est, Cormier est en prison pour bris de condition, et ce depuis le mois de mai dernier. Il y restera, semble-t-il, jusqu'à sa représentation sur sentence au mois de novembre.

Avant toute chose, il importe de rappeler les faits de cette malheureuse histoire. Cormier, un homme d'âge mûr, dans la quarantaine, à la tête d'une petite secte chrétienne qui se fait appeler l'Église du centre-ville, prend pour épouse une petite fille mineure le jour de son dixième anniversaire de naissance, en 1999. Le mariage est célébré devant un autre illuminé de sa secte, qui serait pasteur, et, bizarrement, bon ami de Cormier. Après quelques mois de « mariage », la DPJ et la police reçoivent un signalement. C'est alors que commencent les interminables procédures judiciaires. Il faut également mentionner qu’une seconde victime porte plainte pour attouchement.

Qui est Cormier?

La première réponse qui vient tête, serait de dire : Un gros connard! Oui, mais quoi d’autre? Daniel Cormier est en fait le dirigeant autoproclamé de l’Église du centre-ville, qui avait pignon sur rue dans le centre-ville et qui a, par la suite, déménagé dans Pointe-Saint-Charles. Il s’agit d’une secte chrétienne comme tant d’autres prônant des valeurs extrêmement rétrogrades, conservatrices et réactionnaires.

Daniel Cormier est aussi l’un des fondateur du Parti de la sagesse du Québec, un espèce de melting pot de fascistes religieux de tout acabit qui rejettent le droit à l’avortement et qui prônent l’homophobie et le racisme. Cormier a été plusieurs foiscandidat lors de divers élections, notamment en briguant, ni plus ni moins, la mairie de Montréal au début des années 2000. Il est aussi reconnu pour ses prises de positions ouvertement anti-homosexualité, comparant les gais et lesbiennes à des suppôts de Satan ou encore à des gens gravement malade. Il donne un caractère religieux à sa haine des gais et lesbiennes en se basant sur les écrits bibliques portant sur Sodome et Gomorrhe.

Il a été davantage impliqué dans la lutte antichoix concernant l’avortement et y a milité activement plusieurs années. Il s’est fait connaître des militantes et des militants prochoix en organisant annuellement la manifestation antichoix de l’automne. Comme tous les autres dégénérés de son espèce il associe l’avortement à un crime grave : il n’en a rien à foutre des femmes et de leurs droits.

Justement, sur la question des femmes, il a dévoilé sa vision de la femme idéale lors de son interrogatoire policier. Il racontait à l’enquêteur que la femme devait être soumise à l’homme. Il conçoit bien entendu que les femmes d’aujourd’hui ne sont plus des femmes au foyer exclusivement, mais il reconnaît qu’une « femme forte » est une femme qui fait preuve de leadership dans la vie, mais qui est soumise à son mari, véritable autorité, lorsqu’elle est à la maison. Il donne l'exemple de deux femmes différentes qu’il a connu pour illustrer son point de vue. L'une, femme au foyer qui balançait des chaudrons à la tête de son mari et l’autre, professeure d’université qui, lorsqu’elle entrait le soir du boulot, acceptait la soumission à son époux parce que « c’est une question de rôle ». Maintenant la femme a le droit de travailler mais doit toujours accepter sa soumission à l’homme! Quel progrès!!!

Le pédophile, l’histoire de son mariage

Cormier était donc à la tête d’une petite secte et dans le cadre de ses fonctions de dirigeant religieux, il arpentait les rues pour « aider » les femmes et hommes toxicomanes, prostitués , etc, bref, le monde de la rue. Pour un gourou, il s’agit d’une clientèle de choix, des personnes n’ayant plus de points de repères et souvent plus de réseau social, bref des victimes toutes désignées pour un brainwash efficace. Cependant, selon certains témoignages, il aurait véritablement contribué à sortir des gens de la rue, dont une dame, toxicomane et prostituée, mère de deux enfants. Il a commencé à se rapprocher de cette petite famille, soi-disant pour les aider à s’en sortir. Bien entendu, la véritable intention de Cormier n’était pas aussi louable que ses disciples le prétendent aujourd’hui.

Cormier a tranquillement réussi à s’imposer dans la famille, devenant même un tuteur pour les deux petites filles. De fil en aiguille, il a commencé à se rapprocher de l’une d’elles. Visites chez Cormier, fins de semaine ensemble… bref, la vie d’une petite et son père! Il l’a inscrite à l’école, où elle performait, selon les professeurs, vraiment bien. Elle était un enfant doué et intelligente. Durant son interrogatoire, Cormier parlait de cette petite fille comme d’une enfant merveilleuse toujours prête à aider les autres, curieuse, attentionnée… Ne connaissant pas l’histoire, on pourrait se laisser facilement berner! Car s'il n’y a aucun doute que tou ce qu’il dit à son sujet est vrai, malheureusement pour elle la vie a voulu qu'elle rencontre ce gros salopard! Car, plus la relation avançait, plus Cormier la tenait dans ses sales griffes de pédophile, jusqu’au jour fatidique de son mariage.

Profitant de son statut d’autorité, il a réussi à embrigader tout le monde dans son petit fantasme de domination et de sexualité infantile. Plusieurs personnes de son entourage ont accepté cette relation, des gens qui aujourd’hui dorment tranquilles dans le confort de leur maison. Puis, un jour la DPJ reçu un signalement. Rapidement, Cormier fut interrogé puis un an après formellement inculpé d’agression sexuelle. Entre temps une seconde victime se manifeste, pour attouchements cette fois-ci.

D’une université à l’autre!!!

Cormier est passé de l’UQAM à la prison, université du crime pour certains! En effet, il a décidé de mener sa défense, seul sans avocat. Il s’est alors inscrit en Droit à l’UQAM, où il a complété son bac. Il a mené de front une bataille juridique incroyable, en clamant haut et fort son innocence. En fait, il basait son argumentation sur de vieux textes législatifs du Bas-Canada qui stipuleraient que l’âge de consentement est de 7 ans!!! Lorsque cette requête, pour un non-lieu, a été rejetée, il a déclaré publiquement sur les ondes que « C’est une première au Canada, on accuse un homme d’avoir coucher avec sa femme! »

De requêtes en requêtes, Cormier a tout fait pour ralentir la bonne marche de son procès. Finalement, il a été reconnu coupable le 14 octobre dernier d’agression sexuelle sur mineur. Il faut aussi dire qu'il était déjà en prison, car il a communiqué avec sa victime le 25 mai dernier afin de lui clamer son amour. Il a été formellement accusé de bris de condition.

Dehors les fachos! Dehors les pédophiles!

Lorsqu’il était de passage à l’UQAM, nombreux sont les militants et les militantes qui se sont mobilisé-e-s afin de lui rendre la vie difficile. Saluons l’initiative des camarades qui ont expulsés à au moins deux reprises Cormier de l’UQAM en soutenant le principe d’une université sans fachos et sans pédophiles. Le pauvre connard de Cormier a même fait arrêter un camarade, qui l’avait apostrophé dans le corridor à plusieurs reprises afin de le confronter sur ses idées et sur son combat pour faire reconnaître sa pédophilie comme légale. «Il a décidé de mener une campagne politique autour de sa pédophilie, alors qu’il assume et qu’il la mène jusqu’au bout! C’est-à-dire, en acceptant la confrontation!» affirme le camarade arrêté. Il a plutôt préféré se cacher derrière la police pour masquer son manque de courage. Quoi d’étonnant de la part d’un homme qui a passé sa vie à prendre le contrôle de personnes désemparées, sans ressources ou impuissantes.

S’il a paniqué pour le soi-disant harcèlement d’un militant étudiant, parions qu’il risque de trouver le temps long en taule, lorsque ses codétenus vont apprendre les détails de son passé criminel!

Maintenant que ce trou-du-cul fasciste, intégriste et pédophile, prônant la domination de l’homme sur la femme et l’homophobie est derrière les barreaux, il faut s’occuper de tous les autres maniaques de son genre. Ils ne sont pas tous pédophiles, mais ils sont tout aussi méprisables et dangereux que le gourou Cormier. Car n’oublions pas que dans le cas à Cormier, la pédophilie était un long cheminement politique, il s’agissait pour lui de prendre totalement le contrôle, et ce dès le jeune âge, d’une femme afin d’en faire son épouse soumise et aimante, qui accomplirait son rôle social comme il se doit. Pour ce faire, il a volé la vie d’une petite fille de 10 ans!

Il est à noter que Cormier est en attente d'un second procès pour attouchements sur une autre jeune fille, mais nous n'avons pas encore de détails sur cette histoire.

Solidarité avec ses victimes!

Et toi Cormier, tu peux ben crever en taule…

Les abstentionnistes gagnent les élections!


Un résultat prévisible, les conservateurs l'ont emporté, mais sont minoritaires.Par contre, il s'agit de la plus faible participation à des élections fédérales canadiennes, depuis que la Confédération a été créée, il y a 141 ans. C'est à dire le plus fort taux d'abstention jamais obtenu soit 41,7%!
En regardant de plus près, on peut réaliser que le taux de participation aux élections générales du Canada a décliné ces deux dernières décennies, passant de 75% en 1988 à 61% en 2004, le niveau le plus bas de l'histoire du pays. Il a rebondi la dernière fois en 2006, frôlant les 65% pour finalement redescendre à 58,3% hier.

En faisant un calcul rapide, les Conservateurs ont obtenu 37,69% des voix, sur un taux de participation de 58,3%, ce qui indique qu'ils représentent 21,97% des voix de la population(15,31% pour les libéraux, 10,58% pour le NPD, 5,83% pour le Bloc, 4,22% pour les autres partis et 0,38% pour les indépendants)! En poursuivant cette logique si on additionne le résultat des 3 partis principaux(PLC, NPD et PCC) on arrive à une représentation de 47,86% de la population canadienne. On peut dès lors se demander qui le gouvernement pourra légitiment représenter?Aurions-nous atteint les limites de notre système parlementaire?
Il faut donc continuer à lutter, parce que seule la lutte rapporte. Les urnes n'y changeront jamais rien!

Nb. Le taux officiel selon élections Canada a été modifié durant la journée. Le taux de participation serait plutôt de 59,1% et non 58,3%.

mardi, octobre 14, 2008

Entrevue sur la campagne abstentionniste avec un porte-parole du Collectif de Résistance Anti-Capitaliste(CRAC).

Via le blogue du CRAC.

Une entrevue sur la campagne anti-électorale menés conjointement par le CRAC et la NEFAC à été diffusée hier soir sur les ondes de Radio-Canada à l'émission Macadam Tribus. L'entrevue est toutefois de qualité moyenne, disons que les citations sont un peu courtes et ne laissent pas entendre tout l'argumentaire qui soutient notre position, on fait ce qu'on peut avec les médias "mainstream"...

L'entrevue débute à la 14eme minutes de la deuxième partie de l'émission du 10 octobre.
source

lundi, octobre 13, 2008

Venez fêtez au lieu de voter!Lancement du Cause Commune no.22.

Quoi?Lancement du Cause Commune no.22 et soirée électorale. Venez remplir votre urne avec de la bonne bière fraîche.
Où?Yermad, 901 Maisonneuve Est
Quand? 5-7 le mardi 14 octobre, qui risque de se poursuivre plus tard, puisque nous aurons un téléviseur, afin de suivre en direct une excitante soirée électorale.
Et si la bière n'est pas le meilleur argument alors lisez ceci!

samedi, octobre 11, 2008

La NEFAC et le COBP ciblée par la police dans la grosse Presse.


Nos camarades du Collectif du 19 juillet de Sherbrooke ont publié un billet intéressant sur leur blogue hier. Le billet provenant d'un article de la Presse.

Encore une fois, le SPVM armée de la grande presse bourgeoise fait une campagne de peur. Une grande mascarade médiatique afin de camoufler les vrais enjeux de cette manifestation. Cette manifestation, qui sera familiale, a pour but d'exiger qu'une enquête crédible soit effectuée, afin de punir le meurtre d'un jeune par un policier du SPVM. L'article mentionne d'ailleurs que "certains membres de ces groupes ont des mauvaises fiches de conduite" et que la population doit se méfier. Vous ne feriez pas de la projection messieurs les policiers? Mauvaises fiches de conduites? On peut au moins se flatter de ne pas avoir commis 43 meurtres dans les 21 dernières années. Des meurtres qui sont demeurés impunis!!!

D'ailleurs, la journaliste Émilie Côté, qui a fait son boulot de relationniste publique du SPVM, écorche au passage divers groupes tel que le COBP et la NEFAC!!

Bravo au SPVM et à la grosse Presse, après des jours de répression,d'intimidation et de diffamation contre la tenue de cette manifestation vous avez réussi à faire oublier en partie les vraies raisons de cette manifestation. C'est pourquoi aujourd'hui nous serons dans la rue pour rappeler à la population que les vrais criminels sont des récidivistes de longue date. Et nous espérons que cette fois-ci vos crimes ne demeureront pas impunis!
Plus jamais nous ne voulons que l'État assassine les jeunes dans nos quartiers!
Soyons tous-Tes présents-es à cette grande manifestation familiale aujourd'hui, à 14h au coin Pie IX et Henri-Bourassa.


voici l'article...

MORT DE FREDY VILLANUEVA
Une manifestation prévue samedi

Côté, Émilie

Si les organisateurs de la manifestation prévue samedi dans Montréal-Nord assurent qu'elle se fera dans le calme, la présence de certains groupes inquiète les policiers et même des membres de la communauté.

La manifestation débutera à 14h au parc Pilon, à l'intersection des boulevards Henri-Bourassa et Pie-IX. Une douzaine de groupes y participeront, dont la Maison des jeunes de Côte-des-Neiges, l'Association générale étudiante du cégep du Vieux Montréal et Republik, "un regroupement de citoyens fondé afin que justice soit rendue à la suite du décès de Fredy Villanueva". "C'est une marche familiale. Je ne veux pas qu'il y ait d'émeutes", assure Will Prosper, porte-parole de Republik.

"J'ai l'engagement que ça va être une manifestation pacifique et familiale", renchérit l'intervenant haïtien Roger Petit-Frère, directeur du Centre de formation Jean-Paul-Lemay.

En plus de réclamer une enquête publique et indépendante sur la mort de Fredy Villanueva, les manifestants de samedi prochain revendiquent la fin du "profilage racial et de l'impunité policière". "Nous voulons la reconnaissance du principe qu'il y aura de l'insécurité sociale tant qu'il y aura des inégalités économiques", ajoute M. Petit-Frère.

Avec la présence annoncée de groupes comme la Fédération des communistes libertaires du Nord-Est et le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP), les policiers ont cru bon d'aviser les commerçants de la tenue de la manifestation. Pour Will Prosper, "c'est une campagne de peur contre la population". Certains membres de ces groupes "ont des mauvaises fiches de conduite", indique Ian Lafrenière, chef du module médias au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). "Personne n'est venu dire aux gens du poste de quartier qu'il y avait une manifestation, souligne le porte-parole. Nous n'avons aucune idée du genre de manifestation qu'il va y avoir. Il faut dire aux commerçants d'être prudents."

"J'espère que cette manifestation sera pacifique, car c'est tolérance zéro pour toute atteinte à l'intégrité de nos policiers et des propriétés privées et publiques", a pour sa part dit le maire Gérald Tremblay, hier, en conférence de presse.

Des gens inquiets

La manifestation ne fait pas l'unanimité chez les intervenants qui aident les jeunes de Montréal-Nord. Francklin Brismar est l'un des fondateurs d'Évolu-Jeunes, un organisme qui raccroche les 19-30 ans par le basketball. "Ça m'inquiète ce genre de manifestation-là. On ne sait jamais ce qui peut se passer."

Selon lui, le temps n'est pas à l'agitation. "On vient d'avoir une bonne nouvelle de la Ville (voir autre texte). Il y a des choses positives sur le terrain."

Dave Wang est propriétaire du dépanneur Tony, rue Langelier. La manifestation de samedi le rend "très nerveux", car les émeutes survenues il y a deux mois lui ont fait perdre des dizaines de milliers de dollars. "Ils ont volé des cigarettes, de l'argent et ils ont tout saccagé. J'ai dû fermer le dépanneur pendant trois semaines." M. Wang ne veut pas revivre le même cauchemar. Il pense fermer son commerce lors de la manifestation. "Je n'ai pas le choix, dit-il. Les assurances ne m'ont pas encore remboursé."

D'autres commerçants ont espoir que la manifestation se fasse sans heurts. "Je ne suis pas inquiet parce que ça aura lieu le jour, indique Hérard Thélia, propriétaire de la boutique électronique Global Micro. C'est le soir que ça fait peur."

Avec la collaboration d'Éric Clément

vendredi, octobre 10, 2008

Douze raisons de descendre dans les rues de Montréal-Nord.

Voici un texte qui circule sur internet depuis quelques jours et qui donne 12 bonnes raisons de descendre dans la rue demain (tiré du blogue de No One Is Illegal). Un texte qui mérite d'être lu....

Ce samedi à 14 h, une foule diversifiée, représentant plusieurs segments de la population et des groupes populaires de Montréal, se rassemblera au Parc Pilon de Montréal-Nord pour dénoncer la brutalité policière, et ce, dans le cadre d’une manifestation à caractère familial. Cette manifestation revêt une très grande importance pour tous ceux et toutes celles qui luttent au quotidien CONTRE la pauvreté, le racisme et la brutalité policière, et POUR l’autonomie, l’organisation populaire, la justice et la dignité.

Cette mobilisation survient seulement deux mois après le meurtre de Fredy Villanueva à Montréal-Nord, un an après la mort par taser de Quilem Registre à Saint-Michel, et un peu moins de trois ans après la mort (toujours inexpliquée) d’Anas Bennis à Côte-des-Neiges. Elle survient par ailleurs dans un contexte où 43 personnes ont été tuées, par balle, électrocution ou bastonnade, par la police de Montréal au cours des 21 dernières années.

Les groupes et individus qui organisent la manifestation de samedi portent trois revendications principales: 1) une enquête publique et indépendante sur la mort de Fredy Villanueva; 2) la fin du profilage racial, des abus et de l'impunité policière; et 3) la reconnaissance du principe selon lequel tant qu'il y aura des inégalités économiques, il y aura de l'insécurité sociale.

Voici douze raisons de plus de descendre dans la rue ce samedi pour manifester. Veuillez publier ce texte et le distribuer largement, et faites tout ce que vous pouvez, AUJOURD’HUI (vendredi), pour encourager le plus grand nombre possible de vos parents, amiEs et connaissances à participer à la manifestation de samedi à Montréal-Nord.

Police partout, justice nulle part!

Douze raisons de descendre dans les rues de Montréal-Nord

1) Briser la peur et l’isolement; 2) Confronter la politique de « diviser pour mieux régner » – 1è partie; 3) Dénoncer et contester les enquêtes policières… sur la police!; 4) Dénoncer les tentatives de la police d’entraver la transparence publique; 5) Dénonçons la diffamation des victimes par la police et les médias; 6) "Les 43 raisons"; 7) Les émeutes de Montréal-Nord étaient justifiées; 8) Accommode donc ça!; 9) Confronter la politique de « diviser pour mieux régner » – 2è partie; 10) Dénoncer les « gardiens communautaires » vendus; 11) Soutenons les efforts d’organisation de la base; 12) Pour un pouvoir populaire

Première raison : Briser la peur et l’isolement

Il n’est ni simple ni facile de confronter la brutalité et l’impunité policières. En tant que bras armé de l’État, la police dispose d’un énorme pouvoir. Chacun de leur côté, les individus vivent quotidiennement les abus policiers, la brutalité et le profilage racial, mais ont souvent peur de s’exprimer contre les abus de pouvoir. Quand nous choisissons de le faire, nous ne disposons pas des ressources nécessaires pour affronter efficacement la police et le gouvernement, et nous nous retrouvons marginalisés autant par les groupes dominants que par les « faux jetons » communautaires payés par le gouvernement. La manifestation de samedi est une occasion exceptionnelle de nous rassembler, de défaire collectivement les barrières invisibles entre nous, de briser la peur et l’isolement qui nous étouffent trop souvent, et de nous tenir debout ensemble pour porter des revendications justes et légitimes.

Deuxième raison : Confronter la politique de « diviser pour mieux régner » – 1è partie

Jeudi dernier (le 9 octobre), le Journal de Montréal titrait en manchette « Les agitateurs s’en mêlent ». Cette sortie constitue une tentative à peine voilée, de la part de la police et de leurs alliés au sein des médias capitalistes, de créer une division entre les différents groupes qui se sont unis pour dénoncer la brutalité policière. Le fait est que la police et les représentants du gouvernement craignent l’émergence d’une véritable unité entre les groupes luttant pour la justice sociale sur le terrain et les divers mouvements populaires et communautaires qui se sont réunis pour soutenir les revendications de la manifestation de samedi. Montrons aux bobardiers jaunes du Journal de Montréal, et à leurs amis de la police, que nous refusons d’être divisés.

Troisième raison : Dénoncer et contester les enquêtes policières… sur la police!

Le maire Tremblay, ainsi qu’un assortiment de politiciens et de soi-disant leaders, invite constamment la population à retenir son jugement sur l’affaire Villanueva jusqu’à ce que les résultats de l’enquête soient rendus publics. Mais les enquêtes portant sur des meurtres commis par des policiers sont toujours menées par un autre corps policier. Nous sommes censés faire confiance à la Sûreté de Québec (SQ) pour enquêter de façon impartiale sur la police de Montréal. Il s’agit de la même SQ qui, à plusieurs reprises, hier comme aujourd’hui, s’est avérée corrompue et déloyale : de l’Affaire Matticks, où les policiers furent impliqués dans des activités illégales, aux récentes manifestations à Montebello, où la SQ avait infiltré des agents provocateurs pour ensuite mentir publiquement sur la nature de leur opération. C’est la même SQ qui, il y a quelques jours à peine, n’a pas hésité à employer des gaz lacrymogènes et du poivre de Cayenne pour violemment réprimer une manifestation légitime de quelques dizaines d’Algonquins (y compris des enfants!) à Lac Barrière, dans le Parc de la Vérendrye. Il existe entre les policiers un esprit de « fraternité », similaire à l’omerta qui règne dans la mafia, qui les empêche de traiter et punir justement les méfaits commis par leurs confrères et les incite à se protéger les uns les autres.

Quatrième raison : Dénoncer les tentatives de la police d’entraver la transparence publique

Lorsque des enquêtes un tant soit peu indépendantes sont menées pour faire la lumière sur des meurtres policiers, les flics font tout ce qu’ils peuvent pour les saboter. Près de trois ans après le meurtre de Mohamed Anas Bennis, et après une longue campagne de pression menée par la famille Bennis, une enquête de coroner a finalement été commandée pour éclaircir les circonstances entourant la mort du jeune homme. Cependant, la Fraternité des policiers et policières de Montréal a décidé de poursuivre en justice le coroner et la famille Bennis pour empêcher que l’enquête n’ait lieu. Les policiers, avec leurs avocats grassement payés, ont toujours systématiquement cherché à saboter tous les efforts, même les plus modestes, visant à combattre l’impunité et à les rendre responsables de leurs méfaits.

Cinquième raison : Dénonçons la diffamation des victimes par la police et les médias

Récemment, l’avocat de Giovanni Stante, un agent de la police de Montréal impliqué dans le meurtre de Jean-Pierre Lizotte en 1999, a fait paraître une lettre dans la Presse et la Gazette, dans laquelle il écrivait que Lizotte n’a pas été victime de brutalité policière. L’essentiel de la lettre visait manifestement à salir la réputation de ce dernier. Lizotte n’est plus là pour se défendre, mais cela n’empêche pas les avocats des flics (et les médias) de diffamer des personnes qui ont été tuées par la police. Des qu'en-dira-t-on et des rumeurs ont aussi été utilisés contre d’autres victimes de brutalité policière. La manifestation de samedi est l’occasion de montrer notre solidarité avec ceux qui ont été abattus, puis diffamés par la police.

Sixième raison : "Les 43 raisons"

Anthony Griffin, Jose Carlos Garcia, Yvon Lafrance, Leslie Presley, Paul McKinnon, Jorge Chavarria-Reyes, Fabien Quienty, Yvan Dugas, Marcellus François, Armand Fernandez, Osmond Fletcher, Trevor Kelly, Yvon Asselin, Richard Barnabé, Paolo Romanelli, Martin Suazo, Philippe Ferraro, Nelson Perreault, Daniel Bélair, Michel Mathurin, Richard Whaley, Yvan Fond-Rouge, Jean-Pierre Lizotte, Luc Aubert, Sébastien McNicoll, Michael Kibbe, Michel Morin, Michel Berniquez, Rohan Wilson, Benoît Richer, Mohamed Anas Bennis, Quilem Registre, Fredy Villaneuva ... et dix autres personnes dont le nom demeure inconnu. Ensemble, ce sont les 43 personnes tuées par la police de Montréal au cours des 21 dernières années. La marche de samedi est dédiée à toutes les victimes et survivantEs de la brutalité policière.

Septième raison : Les émeutes de Montréal-Nord étaient justifiées

La manifestation de samedi sera à caractère familial. Elle permettra à toute sorte de personnes, issues de plusieurs segments de la communauté, de se rassembler pour dénoncer la brutalité policière. Mais cela ne signifie pas que nous devrions éviter de répéter que le soulèvement de la communauté qui a eu lieu suite au meurtre de Fredy Villanueva, en août dernier, était parfaitement justifié. Les politiciens et les médias ont vraiment travaillé fort pour essayer de marquer une division entre les « bons manifestants » (les « gardiens communautaires » qui restent dociles et inoffensifs) et les « mauvais manifestants » (celles et ceux qui passent à l’action directe). La manifestation de samedi est une façon de démontrer clairement notre solidarité avec tous les résidents de Montréal-Nord, y compris les émeutes qui furent une expression justifiée de notre colère et de notre rage collective contre la brutalité policière.

Huitième raison : Accommode donc ça!

Pendant les « débats » xénophobes sur les prétendus accommodements raisonnables au Québec, on a plus ou moins demandé aux immigrants de justifier leur présence au Québec. Un policier de Montréal à même eu l’audace d’enregistrer une chanson (qu’on a pu entendre sur YouTube) invitant les personnes issues de groupes minoritaires à « crisser leur camp » et à « retourner chez eux ». Le soi-disant débat sur les accommodements raisonnables n’a servi qu’à obscurcir les vrais enjeux et à défaire l’unité et la solidarité que nous partageons, en tant que travailleurs et travailleuses, pauvres, immigrants et immigrantes, personnes queer et trans et autres groupes minoritaires, dans la lutte pour une véritable justice sociale. Ce faux débat nous a écarté de la lutte unifiée contre la pauvreté, la précarité, le racisme et le profilage racial. La manifestation de samedi est aussi l’occasion de dire aux éléments racistes et xénophobes de la société québécoise, parfaitement représentés par les flics : Accommodez donc ça! (c.-à-d., allez donc vous faire foutre!)

Neuvième raison: Confronter la politique de « diviser pour mieux régner » – 2è partie

Dans leurs tactiques sales visant à diviser pour régner, les flics ont visité plusieurs organismes communautaires pour leur demander s’ils sont impliqués dans l’organisation de la manifestation. Plusieurs organismes de la communauté se sont clairement positionnés contre les abus policiers, et la réponse du SPVM a été de recourir à l’intimidation et de répandre des ragots pour diaboliser certains manifestants prétendument radicaux. Nous devons dénoncer de telles tactiques policières visant à marginaliser les groupes et individus qui, par principe, s’opposent à l’impunité policière.

Dixième raison : Dénoncer les « gardiens communautaires » vendus

Tous les paliers de gouvernement fournissent des sommes substantielles d’argent à des organismes soi-disant communautaires pour qu’ils soient en mesure d’offrir certains services de base. L’un des principaux « services » de ces organismes est d’agir à titre de « gardiens » de la communauté pour empêcher ou saboter toute forme d’organisation de la base en faveur de la justice. Les soi-disant « tables de concertation » présentes dans plusieurs quartiers de la ville (financées par la Ville de Montréal), ou les coalitions bidon comme « Solidarité Montréal-Nord » (également mise sur pied par la Ville) n’existent en fait que pour noyer le poisson et atténuer le sens des revendications très claires énoncées par les membres de la communauté pour refléter leurs réalités. Ces « gardiens » dociles se refusent à dénoncer clairement le racisme, le profilage racial et la brutalité policière. Ils ont pris un rôle d’avant plan, après la mort de Fredy Villanueva, en dénonçant la « violence » sans jamais, pourtant, dénoncer clairement la violence policière. Ces groupes n’ont aucun problème à s’afficher avec des politiciens comme Marcel Parent, Gérard Tremblay ou Denis Coderre. Ces groupes sont en fait des terreaux fertiles pour les futurs politiciens, tous partis confondus, qui vont poursuivre leur carrière en ce sens et continuer à nous fourrer d’une façon ou d’une autre. La manifestation de samedi est hors de la portée des dociles « gardiens communautaires », et c’est précisément ce qui dérange tellement les flics et les politiciens! Énervons-les encore plus en nous mobilisant en grands nombres!

Onzième raison : Soutenons les efforts d’organisation de la base

Contrairement aux organismes communautaires bidon (financés par le gouvernement) et leurs petits amis politiciens, plusieurs individus et collectifs sont engagés dans divers efforts d’organisation communautaire autonomes, fondés sur les revendications qui ressortent des réalités vécues dans les communautés pauvres et marginalisées. Ce type d’organisation est loin d’être facile. Nous avons peu de ressources et, à travers nos efforts quotidiens pour survivre, il est parfois difficile de trouver le temps nécessaire à la mobilisation. Pourtant, plusieurs réseaux de base, particulièrement Montréal-Nord Républik et Mères et Grand-mères pour la vie et la justice, ont courageusement pris la parole pour dénoncer clairement et ouvertement l’impunité policière.

Douzième raison : Pour un pouvoir populaire

Notre véritable pouvoir réside dans notre capacité à nous unir, à rompre la peur et l’isolement, à nommer notre ennemi commun et à le confronter, unis dans nos convictions pour la justice sociale et la dignité. La manifestation de samedi est vraiment autonome, au-delà de la portée des faux jetons communautaires et des politiciens. Cette manifestation répond directement aux revendications que nous portons et sentons en nous au jour le jour. Cette initiative est un modèle que nous devrions suivre pour continuer à nous organiser ensemble, dans nos communautés et dans l’union de nos diverses communautés. Ce n'est qu'un début ...


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traduction par patcad. merci sofia. a guru collaboration.